À partir de là les archers elfes se déchaînent contre tous les monstres : plus aucun squigs, géant, ou squig géant ne respirait donc...
Les gardes Phoenix avec leurs deux bannières s'élancent depuis le haut de la colline vers les orcs noirs et les déciment, ceux-ci se replient en bon ordre, obstinés qu'ils sont...
Les elfes les poursuivent mais sans les rattraper. C'est alors que les elfes comprirent la tak-tik des peaux vertes.
Derrière ces orcs noirs, les gobelins en retrait écartèrent leurs rangs en poussant en avant 5 téméraires aux yeux injectés de sang et de l'écume aux lèvres avant qu'ils ne fassent tourner leurs boulets. Ravi de cette situation les orcs noirs se relancent à l'assaut de leurs assaillants, oubliant presque le danger de la proximité des fanatiques gobelins.
4 de ces derniers purent donc s'élancer joyeusement vers les elfes, mais 3 d'entre eux n'eurent d'autres choix que de s'entrechoquer pour tous atteindre leur cible. Dans cette cacophonie, 13 elfes furent percutés par les énormes boulets, la flamme d'Asuryan en épargna pourtant 6 miraculeusement. Les 7 autres perrirent dans un carnage mêlé de rires excentriques et de bruits de métal ouvragé écrasé par des masses disgracieuses. Ce bruit prit soudainement fin quand les 3 fanatiques bloquèrent maladroitement leurs chaînes entre elles, les réduisant donc en pulpe au centre de cet entraînement mortel.
Voyant ce carnage le chef Gobelins de la nuit se rendit compte que le 5eme et dernier fanatique commençait son entraînement de boulets vers les orcs noirs en charge.
(se rappelant la raclée prise, dans le camp, lorsqu'un gobelin avait fait tomber une lance et rayé l'armure du chef, il se dit qu'envoyer ses boulets à travers l'élite orc noir serait mal perçu pour son grade) il s'empressat de bousculer le fanatique dans une autre direction, genre la forêt là bas, "part et ne revient jamais !" Qu'il hurlat. Ordre, qui après 3 tours de chaîne sur place fut contredit...
Les orcs noirs dans leur charge et aidés par l'urticaire ultime lancé par le chaman, purent enfin contrebalancer la rapidité légendaire des elfes. Cependant, cet avantage ne put contrebalancer la méthode martiale elfique qui sur deux rangs d' hallebarde, découpait stoïquement les orcs, et encaissait fièrement les coups de leurs armures insolentes face aux meilleurs coups de hache des orcs. Les orcs décontenancés fuirent et furent rattrapés, révélant aux gobelins présents en arrière de la ligne, un spectacle effrayant: 2 bannières aux symboles du phénix jaillissant des flammes, tout comme ces gardes phénix émergeant du massacre prêt à en découdre.
Face à cette situation le chef gobelin paniqua. Cependant, un soupir de soulagement sorti de sa bouche lorsqu'il vit le dernier fanatique engagé dans cet amoncellement de corps, revenir depuis le dos des gardes et s'interposer entre les elfes et les gobelins, comme en signe de défi. "hehehe, ils ne seront jamais assez fous pour essayer de nous charger avec ce fadas entre nous".
Les archers gobelins se tournèrent pour lâcher quelques flèches dans ces elfes, aidés par la puissance magique de la Waaaagh des deux chamans réunis. Les flèches empoisonnées et perforant la chaire des elfes affaiblis, dans un nouveau nuage de spores nauséabondes: faisant pousser des champignons à vue d'œil sur leur peau pâle et parfumée.
Les derniers gardes phénix périrent laissant donc le porteur de la grande bannière fou de rage et chargeant donc les 32 lanciers gobelins en passant à côté du fanatique. Il lança un défi. Le grand chef gobelin poussa donc le chef d'unité en avant, qui sera découpé par 3 coups de lame elfique ouvragé. Les gobelins apeurés prirent la poudre d'escampette. L' elfe était emplie de rage et hurlait 1 mettre derrière eux alors qu'il tentait de les rattraper pour tous les tuer.
Soudain le chef gobelin se rappela qu'il tenait en main une lame magique, donné plus tôt par le grand chaman "avec ça, t'as pas besoin de t'y prendre à deux fois !". Le tappekinkou de Woloppa lui donna le courage et la force d'ordonner aux gobelins de se retourner et faire face à l'effroyable elfe qui les poursuivait. Et... Ils le suivirent !!! le poids du nombre et le coup de gong du musicien permit à tout le monde de récupérer ses esprits, "après tout, on est plus de 30, et il est tout seul lui" (Le puissant chaman niveau 4 appuyant l'aplomb du grand chef gobelin).
À l'arrivée de cet elfe et avec l'annonce d'un nouveau défi, le chaman s'écarta de la ligne de front, par prudence, et le grand chef gobelin armat son objet magique d'une vitesse et une force fulgurante. Il n'avait pas le droit à l'erreur, sa vie en dépendait même si plus d'une dizaine de lances s'apprêtaient à perforer l'elfe, il espérait pouvoir contempler cette victoire. Et son coup porta, comparable à la vitesse et la force d'un boulet de fanatique, la bannière s'envolant au vent quand l'elfe la portant fût réduit en pulpe.
Pendant ce temps, les archers elfiques se replièrent dans les tours pour continuer à canarder les peaux vertes bien que la défaite était déjà définitive. Il en profiterent aussi pour s'en prendre à leurs cousins elfes noirs. Des furies périrent de flèches tirées sur leurs arrières, alors qu'elles contournaient le flanc des nains.
Quelle ne fut pas la surprise des orques en voyant les deux unités de chevaliers bretoniens sortir du rang et s’élancer dans une charge fougueuse. D’habitude ces zoms à la peau molle et rose patientent en faisant pleuvoir leurs flèches et leur rocs et attendent le moment opportun pour contrer l’avancée des peaux vertes.
Le chef des kostos sur sangliers regarda le chef de guerre pour recevoir ses ordres mais celui-ci venant de faire atterrir sa vouivre, admirait le tranchant de son kikoup ki koup’ sans se rendre compte de l’avancée soudaine des chevaliers. « Koi kon fé chef? » demanda son second porteur de la bannière de Karnaj. La réponse du chef ne se fit pas attendre : « On va leur montrer! » et frappant des bottes le flanc de son sanglier il s’élança ainsi que le reste des chevaucheurs dans une contre-charge.
Malheureusement le rapport de force était trop inégal et les orques furent balayés non sans avoir emporter deux/trois chevaliers avec eux dans la mort.
Les chevaliers percèrent les rangs des chevaucheurs et impactèrent les Gobelins de la nuit.
C’est alors que 3 fanatiques furent lâcher sur les chevaliers. Malheureusement l’un d’eux décéda d’une overdose de champignons bonnet du fou et s’écroula raide mort. Néanmoins les deux autres boulets tournoyants traversèrent chacun les deux unités de chevaliers occasionnant de lourdes pertes.
Les orques s’étaient fait surprendre mais maintenant la bataille était bel et bien lancée. Les orques noirs chargèrent de flanc avec l’aide de squigs broyeurs.
Mais le massacre des gobelins fut tel que les orques noirs choisir de réaliser un repli tactique et les squigs broyeurs s’enfuirent.
Le chaman gobelin de la nuit n’eut pas le temps de balbutier le moindre sort qu’il s’était fait piétiner par les chevaux des hommes.
Le Baron sur hippogriffe satisfait de la charge des chevaliers exilés se dit qu’ils devaient avoir retrouvés les faveurs de la Dame et décida de suivre leur exemple en s’attaquant à l’énorme créature répugnante et au troll qui l’accompagnait.
Dans son empressement il en oublia de donner ses ordres aux vilains de l’armée, à moins qu’il s’agisse d’une jacquerie. Mais les paysans en armes ne bougèrent pas et se contentèrent de regarder les nobles se battre.
Magalax la mégère trollesse regarda d’un air amusé l’arrivée de cet adversaire et décida de le réprimander comme une mère le ferait avec un enfant. Mickey son compagnon en profita pour attaquer de flanc le général bretonnien qui osait s’en prendre à sa belle. Le général tua le troll mais se fit réprimander une nouvelle fois par la mégère trollesse et succomba aux blessures occasionnés en laissant la trollesse à 1PV.
Pendant ce temps Koubiak le géant décida de sortir du bois pour se rapprocher des paysans et remplir sa panse. C’est alors qu’un boulet tiré par le canon à bombarde lui arracha le bras. À moitié mort le géant fit demi-tour et regagna la sécurité du bois se disant qu’il irait plutôt manger du chevaliers en armure.
Le seigneur orque noir sur vouivre décida qu’il était temps de punir ces hommes impudents qui avaient osé attaquer de front son armée sans même lui laisser le temps de lancer la waaaaagh!
Il chargea une unité de chevaliers du royaume et tailla à coup de grands moulinets les hommes en armure. Il fut désemparé de voir que malgré les touches et la force des impacts, les chevaliers ne subirent aucun dégât. Comme s’ils étaient enveloppés d’une aura protectrice, bénis par leur Dieu.
Ce que le chef de guerre ignorait c’était que les chevaliers avaient retrouvés grâce aux yeux de la Dame par leur bravoure.