Historine continue son étude du combat méconnu du combat de Claye le 28 mars 1814. Après l'ordre de bataille des français, et celui des Prussiens, voici le récit de la bataille.
Contexte
Après la bataille de Fère-Champenoise du 25 mars 1814,
les troupes alliées poursuivent leur avance vers la capitale. Poursuivie par les troupes coalisées, une partie des
troupes Françaises suit le cours de la Marne en direction de Paris. Après avoir
combattu à Trilport
pour empêcher le passage du fleuve, les troupes Françaises se réfugient dans Meaux.
Le 27 mars 1814, la défense de Meaux étant impossible
aux généraux français. L'évacuation des troupes commence le soir en direction
de Claye
et Villeparisis. L'arrière-garde, commandée par le général Vincent, détruit une
partie du faubourg de Paris en faisant sauter le magasin à poudre.
Alors que les troupes françaises quittent au petit
matin le village de Claye, la colonne du général Guye arrive de
Paris en renfort avec trois bataillons de la jeune garde (10e régiment de
Voltigeurs), quatre cents cuirassiers et quatre cents cinquante lanciers
polonais (Krakus) et quelques chasseurs à cheval.
Poursuivit par l’avant-garde de l'armée de Silésie du
Général von Katzler le général Compans, grâce aux renforts, décide de défendre
le village. Ayant fait évacuer le village au fur et à mesure, le général
Compans met ses troupes sur des positions en arrière de Claye.
Bientôt, l'infanterie prussienne qui avait déjà pris possession du village, et continuant son avance, débouche dans la plaine. Le général Compans ordonne alors une charge de cavalerie qui culbute les fantassins faisant 300 tués ou blessés ainsi que beaucoup de prisonniers. Le reste de la colonne retraite alors précipitamment dans Claye.
Le général Compans prend ensuite position à la tête du
bois de Montsaigle occupant la ferme de Gros-Bois, les bois de Claye, Morfondé
et les bois voisins.
L'avant garde prussienne qui avait pris possession du village continue son avance, et, le défilé de Claye étant ouvert, passe et se déploie sur la gauche de la route d'Allemagne à la hauteur du taillis de Gros-Bois. La division de cavalerie Otto Karl Lorenz von Pirch, qui arrive immédiatement après l'avant garde, se déploie sur la grand-route. La division Klüx se place à gauche de la précédente et la cavalerie du général Hans Ernst Karl von Zieten occupe les hauteurs de Le Pin afin de contourner la position française.
L'avant garde prussienne qui avait pris possession du village continue son avance, et, le défilé de Claye étant ouvert, passe et se déploie sur la gauche de la route d'Allemagne à la hauteur du taillis de Gros-Bois. La division de cavalerie Otto Karl Lorenz von Pirch, qui arrive immédiatement après l'avant garde, se déploie sur la grand-route. La division Klüx se place à gauche de la précédente et la cavalerie du général Hans Ernst Karl von Zieten occupe les hauteurs de Le Pin afin de contourner la position française.
Le combat dura longtemps dans les bois de Montsaigle
et de Grosbois, mais l'ennemi ayant fait entrer en action l'ensemble du corps
de Kleist ainsi que les divisions Heinrich Wilhelm von Horn et Yorck venues se placer vers Souilly, le
général Compans prend une nouvelle position sur Villeparisis.
Occupant les fermes de Morfonde et de Monzaigle ainsi
que les bois Mulot et Mony, 2 bataillons furent dirigés par la gauche, par le
chemin de Le Pin en contournant la ferme. 2 autres bataillons attaquèrent les
prussiens par la trouée de Gros-Bois à Villeparisis.
Pendant ce temps les 2 bataillons prussiens qui se lancèrent à l'attaque des positions françaises du bois Mulot eurent beaucoup à souffrir du feu défensif. Le bataillon qui défendait la ferme de Monzaigle ne quitta le poste qu'après une défense acharnée.
Pendant ce temps les 2 bataillons prussiens qui se lancèrent à l'attaque des positions françaises du bois Mulot eurent beaucoup à souffrir du feu défensif. Le bataillon qui défendait la ferme de Monzaigle ne quitta le poste qu'après une défense acharnée.
Bel article, et très belles illustrations!
RépondreSupprimer