Voici l'état des forces allemandes autour de toulon / marseille à cette date.
La Wehrmacht :
Déjà engagée sur le front normand, elle est en infériorité numérique. Elle dispose pour défendre les côtes méditerranéennes de la France de la 19e armée (général Friedrich Wiese) et notamment:
• le 62e corps d’armée (LXII. AK, général Ferdinand Neuling) QG à Draguignan, comprenant :
• le 38e corps d’armée, sur la côte de Toulon à Marseille, comprenant :
o la 244e DI (244. ID) (général Schaeffer) dont le PC est à Aubagne. Ses unités sont réparties entre Bandol à l'est et Sausset-les-Pins à l'ouest (le 932e R.I. et le 934e R.I.). Le 933e régiment est en réserve disponible autour de Roquevaire. La 244e D.I. est composée d'éléments jeunes, bien entraînés. Dotée d'excellents matériels, elle combat avec acharnement. Mais il lui manque des moyens antichars prélevés quelques semaines auparavant pour contrer les blindés alliés en Normandie.
o la 338e DI (338. ID) ont le PC est près d'Arles (à Barbegal). Ses unités sont réparties de part et d'autre du Rhône. Elle a déjà transféré vers le nord ses moyens lourds, un régiment de grenadiers au complet et des unités des 2 autres régiments. Elle doit être relevée par des unités de réserve.
La Kriegsmarine
La 6e flotille de protection en Méditerranée comporte des corvettes, des vedettes rapides, 5 flottilles d'escorteurs et de dragueurs, en nombre restreint. Elle ne peut pas s'opposer aux unités lourdes alliées. Les travaux d'entretien et de réparations sont effectués à l'arsenal de Toulon sous la direction des chantiers navals de Hambourg (Deutsche Werke).
La 29e flottille de sous-marins opère à partir du port de Toulon. À la date du débarquement, elle n'a plus que 9 unités. Au cours des opérations, 6 sont détruites à Toulon par des bombardements. Deux se sabordent dans le port maritime. Un autre, à Giens. Au total, en Méditerranée, 68 U-Boote seront perdus.
La Kriegsmarine contrôle les ports de la Méditerranée. Elle participe à la DCA et à la défense passive par émissions de fumigènes.
La Luftwaffe
La Luftwaffe a une infrastructure coordonnée sur toute la France. Dans la zone méditerranéenne, elle dispose de :
- bases de Junkers 88 à Salon et Orange
- groupe de reconnaissance à Saint-Martin-de-Crau
- chasseurs à Salon, Montpellier
- chasseurs à Orange-Caritat.
La veille du débarquement l'E.M. allié estime que l'adversaire ne dispose que de :
- 35 bombardiers
- 50 chasseurs
-5 appareils de reconnaissance
Au cours de la journée du 15 août, durant laquelle la vulnérabilité des Alliés sur les plages était totale, les bombardiers allemands n'effectuent que deux sorties à la Foux-Saint-Tropez à 21h et au Dramont, à 23h43.
À aucun moment, les vagues de bombardiers alliés ne seront gênés par la chasse allemande. Du jour J à J+3, il n'y a que deux missions de reconnaissance des plages par deux Me 109. La DCA alliée au sol en abattra un au nord du Cap Nègre. La Luftwaffe utilise des unités de projecteurs de DCA, de ballons de protection, de véhicules motorisés et des unités fixes ou mobiles, légères ou lourdes, de DCA. Une centrale de radiogoniométrie, dépendante de l'Abwehr, fonctionne à Barbentane.
Déjà engagée sur le front normand, elle est en infériorité numérique. Elle dispose pour défendre les côtes méditerranéennes de la France de la 19e armée (général Friedrich Wiese) et notamment:
• le 62e corps d’armée (LXII. AK, général Ferdinand Neuling) QG à Draguignan, comprenant :
o la 148e DI (148. ID) (Generalmajor Menton) dont le PC est à Grasse. Ses unités sont réparties entre La Napoule et Menton. Dans son principe, elle est une division de réserve, l'EM allemand ayant estimé que l'attaque alliée aurait lieu plus à l'ouest. C'est la plus vulnérable des 4 divisions. Elle comprend bon nombre de convalescents, de soldats âgés, d'éléments de l'Ostlegion. Bien instruit et aguerri, le personnel est moins combatif bien qu'il soit fortement encadré. La division possède une importante dotation de véhicules qui doit, en principe, lui permettre d'intervenir à distance. Mais ses effectifs sont répartis sur de trop grandes distances pour être réellement efficaces.
o la 242e DI (242. ID) (général Baessler) dont le PC est à Besse-sur-Issole. Ses unités sont réparties entre Sanary et Sainte-Maxime. Le 918e R.I. est en place autour de Toulon, le 198e R.I. autour d'Hyères et le 917e R.I. est entre le Lavandou et Sainte-Maxime. Les effectifs sont de même type et formation que la 244e division. Les dotations en armements et munitions sont au complet. L'instruction a été bien réalisée. Les actions défensives sont acharnées et parfois tactiquement habiles. Il lui manque, comme à la 244èe, des moyens antichars et des véhicules de transport.
o la 242e DI (242. ID) (général Baessler) dont le PC est à Besse-sur-Issole. Ses unités sont réparties entre Sanary et Sainte-Maxime. Le 918e R.I. est en place autour de Toulon, le 198e R.I. autour d'Hyères et le 917e R.I. est entre le Lavandou et Sainte-Maxime. Les effectifs sont de même type et formation que la 244e division. Les dotations en armements et munitions sont au complet. L'instruction a été bien réalisée. Les actions défensives sont acharnées et parfois tactiquement habiles. Il lui manque, comme à la 244èe, des moyens antichars et des véhicules de transport.
• le 38e corps d’armée, sur la côte de Toulon à Marseille, comprenant :
o la 244e DI (244. ID) (général Schaeffer) dont le PC est à Aubagne. Ses unités sont réparties entre Bandol à l'est et Sausset-les-Pins à l'ouest (le 932e R.I. et le 934e R.I.). Le 933e régiment est en réserve disponible autour de Roquevaire. La 244e D.I. est composée d'éléments jeunes, bien entraînés. Dotée d'excellents matériels, elle combat avec acharnement. Mais il lui manque des moyens antichars prélevés quelques semaines auparavant pour contrer les blindés alliés en Normandie.
o la 338e DI (338. ID) ont le PC est près d'Arles (à Barbegal). Ses unités sont réparties de part et d'autre du Rhône. Elle a déjà transféré vers le nord ses moyens lourds, un régiment de grenadiers au complet et des unités des 2 autres régiments. Elle doit être relevée par des unités de réserve.
La Kriegsmarine
La 6e flotille de protection en Méditerranée comporte des corvettes, des vedettes rapides, 5 flottilles d'escorteurs et de dragueurs, en nombre restreint. Elle ne peut pas s'opposer aux unités lourdes alliées. Les travaux d'entretien et de réparations sont effectués à l'arsenal de Toulon sous la direction des chantiers navals de Hambourg (Deutsche Werke).
La 29e flottille de sous-marins opère à partir du port de Toulon. À la date du débarquement, elle n'a plus que 9 unités. Au cours des opérations, 6 sont détruites à Toulon par des bombardements. Deux se sabordent dans le port maritime. Un autre, à Giens. Au total, en Méditerranée, 68 U-Boote seront perdus.
La Kriegsmarine contrôle les ports de la Méditerranée. Elle participe à la DCA et à la défense passive par émissions de fumigènes.
La Luftwaffe
La Luftwaffe a une infrastructure coordonnée sur toute la France. Dans la zone méditerranéenne, elle dispose de :
- bases de Junkers 88 à Salon et Orange
- groupe de reconnaissance à Saint-Martin-de-Crau
- chasseurs à Salon, Montpellier
- chasseurs à Orange-Caritat.
La veille du débarquement l'E.M. allié estime que l'adversaire ne dispose que de :
- 35 bombardiers
- 50 chasseurs
-5 appareils de reconnaissance
Au cours de la journée du 15 août, durant laquelle la vulnérabilité des Alliés sur les plages était totale, les bombardiers allemands n'effectuent que deux sorties à la Foux-Saint-Tropez à 21h et au Dramont, à 23h43.
À aucun moment, les vagues de bombardiers alliés ne seront gênés par la chasse allemande. Du jour J à J+3, il n'y a que deux missions de reconnaissance des plages par deux Me 109. La DCA alliée au sol en abattra un au nord du Cap Nègre. La Luftwaffe utilise des unités de projecteurs de DCA, de ballons de protection, de véhicules motorisés et des unités fixes ou mobiles, légères ou lourdes, de DCA. Une centrale de radiogoniométrie, dépendante de l'Abwehr, fonctionne à Barbentane.
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