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jeudi 20 août 2009

Opération Dragoon - 15 aôut 1944 (3)

Historine poursuit sa série sur l'opération Dragoon avec un petit rappel des faits.

Bonne lecture.

Opération Anvil – Dragoon

Dès août 1943 à la conférence de Québec un plan américain de débarquement en Provence complémentaire de celui de Normandie est étudié.

Lors de la conférence de Téhéran (novembre 1943), Staline se montre d'accord avec ce plan dont l'application soulagerait d'autant le front soviétique. Churchill y est opposé, lui préférant la priorité aux opérations déjà engagées en Italie, pour attaquer directement le Reich par le sud. C'est finalement le président Roosevelt qui tranche pour un second front dans le sud de la France.

Ce sera l'opération Anvil, rebaptisée Dragoon, qui a pour buts de :
- fixer des troupes ennemies,
- disposer de ports en eau profonde,
- protéger ensuite le flanc droit de l'armée américaine venant de Normandie.

La présence des hauts-fonds et la dis¬position des batteries ennemies ont déterminé le choix des plages du débarquement entre le Lavandou et Saint Raphaël. Le jour J est fixé au 15 août 1944.



La 7ème Armée américaine, que commande le général Patch, va constituer le corps expéditionnaire. Elle est composée du 6ème corps d'armée et d'une division aéroportée. Elle comprend également l'Armée B placée sous les ordres du général de Lattre de Tassigny. Pour la suite des événements, de Lattre a conscience du rôle que peuvent jouer les maquisards.

Un compromis a précisé la situation des troupes françaises : le général Patch les commandera lors de la première phase de l'opération et le général de Lattre en assumera le commandement tactique dès leur engagement.

L'armée B regroupe cinq divisions d'infanterie, deux divisions blindées (la 1ère et la 5ème), deux groupements de tabors et plusieurs éléments de réserve. S'y retrouvent les combattants du corps expéditionnaire qui s'est couvert de gloire en Italie et des soldats fraîchement embarqués en Afrique du Nord : Français de souche, soldats musulmans d'Algérie, de Tunisie, du Maroc, troupes venues d'Afrique Occidentale française, d'Afrique Equatoriale française...



600 bateaux de transport et 1 270 péniches vont faire débarquer cette force terrestre sous la protection de 250 navires de guerre (dont une trentaine de français), constituant la " Naval Western Task Force ", appuyée par les avions de la "Mediterranean Allied Air Force" (2 000 appareils). Ayant réuni au large de la Corse des navires venus en dix convois, pour des raisons stratégiques, la flotte alliée s'est d'abord dirigée vers Gênes pour tromper l'adversaire. Le 14 août 1944 au soir, elle met le cap sur la côte provençale.


embarquement à Naples

A 8 heures du matin, les vagues d'assaut américaines des 3ème DI US, 36ème DI US et 45ème DI US s'élancent des péniches de débarquement pour prendre pied, entre Cavalaire et Saint-Raphaël, sur les plages aux noms de code respectifs d'Alpha, Delta et Camel. Parmi ces soldats se trouvent les Français du Combat Command 1 (CC1) du général Sudre.


Départ de Naples

Au soir du 15 août, deux têtes de pont sont assurées de part et d'autre de Fréjus. Sur près de 100 000 hommes débarqués, on compte un millier de tués et disparus dans les rangs alliés.



Le lendemain, le gros de l'armée B débarque. Entre autres : la 1ère DFL à Cavalaire et la 3ème DIA à la Foux.



Quant aux forces navales françaises, leur rôle a été important et les bâtiments se sont faits remarquer par la précision de leur tir. Leurs compositions étaient dans l'ensemble comparables à celles d'un « Fire Support Group » et elles auraient pu être utilisées groupées. Cependant le commandement américain tenait à assurer la responsabilité entière de l'opération. Les bâtiments français furent donc dispersés dans les forces américaines.


Remontée vers Lyon

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