En réalité, l'ouvrage ne traite pas seulement de la liquidation de la poche de Tcherkassy : c'est une suite du Koursk, depuis les combats de l'automne 1943 jusqu'à février 1944.
Deux localités sont citées dans le titre Tcherkassy ET Korsun : la première étant la dénomination allemande de la bataille, la seconde étant plutôt soviétique. La bataille est vue comme un second Stalingrad par l'Armée Rouge et comme un succès défensif par la Wehrmacht : en fait, aucune des deux appréciations n'est juste. La victoire soviétique est certaine même si les allemands ont percé (en perdant tout leur matériel lourd) mais ce n’est pas une bataille d’anéantissement. Les allemands ont rétabli leur front (certes sur la frontière Roumaine). Les Allemands y ont néanmoins perdu plus d'hommes et de matériel qu'à Koursk !
Le Kessel (chaudron) de Tcherkassy permet notamment à la Luftwaffe de mettre en place un pont aérien qui fut bien plus efficace que celui de Stalingrad (mais qui sera aussi le chant du cygne du transport aérien lourd pour les allemands).
La lecture de l'ouvrage est toujours aussi passionnante que pour les tomes précédents. Les cartes sont toujours très belles et les ordres de bataille sont toujours détaillés à l’envie pour aider un figuriniste.
On retrouve aussi les protagonistes de nos deux PDF : Backe et Kästner. Nous aurons l’occasion d’en reparler très prochainement.
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