Bonne lecture.
La bataille :
Au lever du jour, le 8 mai, les batteries d'artillerie ouvrent le feu tout le long de la rivière. Les pièces de Seras et de Grenier font un tir de barrage sur les ailes, tandis que les pièces de 12 de la réserve de Sorbier, interdisent la plaine de l'autre coté de la rivière. Couvert par cette artillerie, Desaix (joseph marie) et sa division traversent la rivière.
Alerté l'archiduc Jean, craignant d’être pris en flagrant délit et perdre trains et bagages, lance une contre-attaque mal coordonnée et confuse. Une division de cavalerie (FML Christian Wolfskehl von Reichenberg) accompagnée 24 pièces d'artillerie (GM Anton von Reisner) tentent de s'opposer au passage au centre. Une autre division d'infanterie - six bataillons - et les hussards Archiduc Joseph sont envoyés contre Grenier et la cavalerie française. Quatre bataillons de grenadiers et deux bataillons de Grenzer Croates forment la réserve, à Campana.
A 8 heures du matin, les hommes de Dessaix ont passé la rivière et les ponts de pontons sont presque achevés. A peu près au même moment, les batteries de Reisner ouvrent un feu meurtrier sur la division Dessaix, formée en carré, pour résister au premier assaut de la cavalerie autrichienne, lancée par la division Wolfskehl. Il faut un habile feu de contrebatterie de la réserve de Sorbier pour sauver Dessaix.
Dans le milieu de la matinée, la cavalerie française a passé la rivière à San Nichiol, et rejoint la division Dessaix attaquant la cavalerie et l'artillerie autrichienne par les flancs. La division Wolskehl est mise en déroute et les batteries taillées en pièce par la cavalerie française. Wolfskehl et Reisner sont tués dans ces combats. La cavalerie autrichienne est poursuivie jusqu’à Campana.
La défense de l'archiduc Jean à Priula est brisée et il ne peut que chercher à gagner du temps pour éviter une déroute complète. La Piave continuant à monter le ponton mis en place étant submergé, les français ne peuvent pour le moment lancer une poursuite efficace.
Macdonald, sur la rive gauche avec ses deux divisions, commence à traverser la rivière, qui ressemble maintenant à un torrent. Ce passage est terminé vers 13 heures. Après s'être reformé Macdonald rejoint les divisions de cavalerie, l'artillerie de Sorbier, (passée sur le pont de pontons avant lui) et une partie de la division Durutte, venant du gué de San Nichiol.
A 15 heures, la presque totalité de l'armée française se trouve sur la rive gauche de la Piave. A 16 heures, l'artillerie française bombarde la ligne autrichienne, en préparation de l'attaque. Desaix à gauche, Grenier a droite flanc gardent et tentent de contourner les autrichiens. L'assaut principal sur le centre est conduit par Macdonald et le IXe autrichien implose devant la vigueur de l’assaut. La dernière réserve de grenadiers est submergée et les autrichiens sont en déroute à la tombée du jour, vers 19 heures.
Les troupes de l'archiduc s'enfuient par Cornegliano et Sacile. Le 11 mai, elles repassent le Tagliamento.
Les pertes des Autrichiens sont de 5.000 tués et blessés et 2.000 prisonniers. Celles des Français s'élèvent à environ 2.000. Ils se sont emparés de 14 canons, de 30 caissons et de nombreux bagages.
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