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mercredi 26 septembre 2012

Le corps franc de Lutzow (2)

Historine poursuit aujourd'hui son étude sur le Corps Franc de Lutzow avec l'aide d'un nouveau contributeur, nom de code Lepic, spécialisé sur l'Empire comme son pseudo le laisse deviner. 

Bonne lecture. 

La cavalerie :
Le régiment du corps est composé de 5 escadrons, comprenant des uhlans, des hussards et des chasseurs à cheval.
1er escadron : uhlan
2ème escadron : chasseur
3ème escadron : uhlan
4ème escadron : hussard
5ème escadron hussard
 
Uniforme de la cavalerie :
Comme le reste du corps l’uniforme est noir, les uhlans et les chasseurs portent une litewka avec col, parement et patte d’épaule noir passepoilées rouge.
Les hussards, dolman et pelisse noir avec fourrure noir, ceinture noir et blanche (cette dernière reste sujet à caution). La lance des uhlans avait une flamme noir et blanche.
La plupart du temps (c’est-à-dire tout le temps) les soldats couvres les shakos d’une toile cirée noire.

Artillerie :
En ce qui concerne la batterie d’artillerie il n’y a pas d’information concrète en ce qui concerne son uniforme, il est probable que les artilleurs avaient à peu près le même uniforme que l’infanterie. Les 8 pièces sont de calibre 6£.

Les Campagnes:
Durant l’année 1813 le corps du major Won Lützow est rapidement incorporé dans le corps combiné de Wallmoden (général autrichien). Il participe notamment à la bataille de Göhrde au sein de la division Won Tettenborn. Il combat en Saxe, Bavière et Turinge.
Durant l’hiver 1814 le corps francs fait partie du 3ème corps.

En 1815 l’infanterie de Lützow qui est devenue le 25ème régiment de ligne combat à Waterloo ainsi que le 6ème uhlan et le 9ème hussard.

La cavalerie elle est divisée dans deux régiments distincts, le premier est le 6ème uhlan qui est uniquement composé de soldat du corps et le second le 9ème hussard qui comprend un escadron de l’ancien corps francs.
Après la dissolution officiel du corps et la création du 25ème de ligne il eut le privilège de conservé leur uniforme.
Personnages célèbres :
Le corps francs eu une telle notoriété que certains grands personnages de la société civile de l’époque se sont enrôlés dans le corps comme les poètes Théodore Koener ou Johann von Eichendorf.

Il ne faut pas non plus oublier les deux femmes qui se sont enrôlées dans le corps francs habillées en homme, Eléonore Protchaska qui fut grièvement blessée à la bataille de Göhrde et qui meurt peu de temps après de ses blessures et Anna Lühring.
Waterloo 1815 : le corps de Lutzow :
fig 1 ; trompette des volontaire 6e uhlans
fig 2 volontaire 6e uhlan cavalier
fig 3 volontaire 6e uhlans officier

mardi 25 septembre 2012

l'AMD 35 (3)

Historine poursuit son étude de l'AMD 35 dite Pan-Pan. Vous trouverez ici les articles précédents. Aujourd’hui, nous nos intéressons aux versions successives de l'AMD et aux conversions qu'elle a pu subir durant le conflit et après.

Bonne lecture.

Conversions
Quatre Panhard 178 furent dotés de tourelles APX5 (montées également sur l'AMR-35 ZT2) furent utilisés en Indochine.

En mai 1940, la firme Renault commença à travailler sur une nouvelle tourelle pouvant accueillir un canon de 47mm SA 35. Pour accueillir cette arme plus imposante que le canon de 25mm l'arrière de la nouvelle tourelle octogonale était surélevé par rapport à la tourelle APX3. Au moins un exemplaire de cette version fut utilisé au combat en juin 1940. Il fut détruit près de Cosnes-sur-Loire.
Après 1941, les Allemands transformèrent 43 Panhard 178 en véhicules d'escorte ferroviaires capable de rouler sur les rails au moyen de roues spéciales. Ils étaient équipés de larges antennes-cadres.
En 1943, certains exemplaires des Panzerspähwagen P204 (f) rescapés de la campagne de Russie furent dotés d'un canon de 50mm KwK L/42 dans une tourelle ouverte.
Après l'armistice, le gouvernement de Vichy utilisèrent quelques Panhard 178 pour des opérations de Police. Ces exemplaires avaient perdus leurs canons de 25mm remplacés par une mitrailleuse supplémentaire. Cependant des ingénieurs français réarmèrent clandestinement quelques voitures avec des canons de 47mm. Ces exemplaires furent cachés aux Allemands quand ceux-ci franchirent la ligne de démarcation en 1942. En 1944 quelques exemplaires furent utilisés par la Résistance contre les Allemands.

Panhard 178B
Après la défaite allemande, en 1945, Fives Lille réalisa une nouvelle tourelle (FL1) de type cylindrique équipée d'un canon de 47mm SA 35 et d'une mitrailleuse (cette tourelle était fortement semblable à la tourelle cylindrique du char léger Stuart américain). 
 
Les engins équipés de cette tourelle furent nommés Panhard 178B et entrèrent en production à Firminy. La Panhard 178 B fut utilisée dans les colonies françaises comme en Syrie et au Vietnam. Les derniers exemplaires furent retirés du service en 1960 à Djibouti (15me Escadron Blindé d'Infanterie de Marine).




vendredi 21 septembre 2012

Le corps franc de Lutzow (1)

Historine publie aujourd'hui l'article d'un nouveau contributeur, nom de code Lepic, spécialisé sur l'Empire comme son pseudo le laisse deviner. Voici donc sa première contribution sur le Corps Franc de Lutzow.

Corps franc de Lützow
Contexte historique :
Après le traité de Tilsit, la Pusse ne dispose plus que d’une armée réduite à environ 42.000 hommes, les réformes arrivent rapidement et permettent d’entrainer largement des troupes supplémentaires pour renforcer considérablement les troupes régulières. Mais au côté de celles-ci, on pouvait trouver les corps francs, unités constituées uniquement de volontaires de toute provenance sociale et devant bien sûr s’équiper à leurs frais car la couronne n’avaie pas vraiment les moyens d’équiper tout ce petit monde. Le plus célèbre d’entre eux étant le corps francs de Lützow.

Le 18 février 1813, les A.K.O rendent officiel la création du corps du major Won Lützow. Ce corps francs animé d’un esprit de liberté mais aussi de vengeance. Corps des plus prestigieux dans le rang de l’armée prussienne, son recrutement mélangeait toutes les castes de la société prussienne ; bourgeois, étudiant, paysans et même deux femmes !!!
Constitution théorique du corps :
Le corps du major comprend en théorie les trois armes, infanterie, cavalerie et artillerie. La force du corps est estimée à environ 3700 hommes des trois armes plus 150 hommes du train.

L’infanterie :
Le corps franc disposait de 3 bataillons d’infanterie, les 1er et 3ème bataillons étaient à 5 compagnies et le 2ème à 4 compagnies, chacune étant en théorie a 200 hommes.
Chaque bataillon disposait d’une compagnie de chasseur, il est à noter que la compagnie de chasseur du 2ème bataillon est une compagnie dite tyrolienne, en effet ils portaient un uniforme d’inspiration tyrolien et était l’une des rares unités du corps à avoir un approvisionnement suffisant pour cela.
 
L’armement des compagnies de mousquetaires était de toutes origines confondues, prise de guerre, fusil de chasse, dotation de fusil anglais fait par Bernadotte ou encore de vieux fusils de l’armée prussienne. Les chasseurs néanmoins sont mieux lotis, dans l’esprit de l’époque les chasseurs volontaire (et ces du corps ne font pas exception) s’équipent a leur frais et sont souvent d’origine bourgeoise voir noble ; ils ont souvent ce que l’on nomme vulgairement des carabines rayés, des « brown bess modèle 1809 » ou la « alte corps Büchse ».

L’uniforme de l’infanterie :
L’uniforme de l’infanterie du corps est bien sur sujet à un règlement mais la réalité est tout autre. Litewka de couleur noir, col, parement et patte d’épaule noir passepoilées rouge. Doté en théorie du shako de la ligne avec cordon, gland, raquette noir, jugulaire en écaille de cuivre. Il est certain qu’il n’y avait pas assez de shako et que certains se sont directement équipés sur le champ de bataille.
Les chasseurs tyroliens :
Habits veste et pantalon gris souris avec  revers col, parement et patte d’épaule en draps vert. Bande verte sur le pantalon. Ils portent en outre un chapeau de feutre noir avec une bande verte et un plumet vert d’inspiration autrichienne.

mercredi 19 septembre 2012

l'AMD 35 (2)

Historine poursuit son étude des l’automitrailleuse de découverte de Panhard ou AMD 35. Aprés un premier article ici, voici l'étude des AMD au combat.

Bonne lecture.

Les AMD au combat. 
Durant la campagne de France, les Panhard 178 furent utilisés par les unités de reconnaissance des forces mécanisées et motorisées de l'armée française. Les trois divisions blindées de la Cavalerie ainsi que les divisions légères mécanisées (DLM) possédaient un effectif organique de 40 Panhard 178, complété par 4 véhicules radio et une réserve organique de 4 véhicules.
Les divisions légères de Cavalerie (mécanisées ou non) possédaient un escadron de 12 véhicules de combat, 12 véhicules radio et deux véhicules de réserve, au sein de leur Régiment d'Automitrailleuses (RAM).
L'infanterie française utilisa également le Panhard 178 au sein des GRDI ou des groupes de reconnaissance des divisions d'infanterie et d'Infanterie mécanisée (1er GRDI de la 5me DIM, 2me GRDI de la 9me DIM, 3me GRDI de la 12me DIM, 5me GRDI de la 25me DIM, 6me GRDI de la 3me DIM et le 7me GRDI de la 1re DIM). L'organisation était sensiblement la même que pour les DLC. Durant la campagne de mai-juin 1940, plusieurs unités ad-hoc furent constituées en urgence (le 32me GRDI de la 46e DI régulière possédait 5 Panhard 178). La 4me DCR et la division blindée de l'infanterie réunis à la hâte en mai, obtiendront 43 Panhard 178.
Les DLM utilisaient leurs véhicules pour des missions de reconnaissance stratégique. Par exemple les Panhard 178 de la 1re DLM opérèrent loin devant le corps de la division durant la bataille des Pays-Bas. Les Panhard 178 se comportèrent honorablement face à l'avance allemande retardant souvent l'avance des automitrailleuses allemandes comme à Hannut (la plus grande bataille de blindés de la campagne). Les automitrailleuses allemandes étaient en général au maximum armées d'un canon de 20mm insuffisant face aux Panhard 178.
Les Allemands reconnaissant la valeur de ces véhicules incorporèrent après la défaite française, 190 exemplaires capturés dans leurs unités de reconnaissance sous le nom de Panzerspähwagen P204 (f). 107 furent perdus durant Barbarossa en 1941. 

mardi 18 septembre 2012

Tournoi FoW d'Orléans - résultats

Alors que nos camarades des wargames avec pions faisaient leur rentrée dans notre salle habituelle, les figurinistes d'Historine partaient à l'assaut du tournoi d'Orléans.

Nous étions en force : 5 membres sur 16 participants. Au final, nous faisons un joli tir groupé en prenant les 2ème, 3ème, 5ème, 6ème et 13ème places du tournoi.

Les résultats :
1 - Laurent - 4/25 - Compagnia Carri (Ita - H&B)
2 - Hervé - 3/21 - Fallschirjägerkompanie (Ger - BE)
3 - Jacques - 3/20 - Czech Panzekompanie (Ger - B) / Puek Kawalerii Zmotoryzoanej (Pol - B)
4 - Fred - 3/19 - Commonwealth Rifle Company (Br - H&B)
5 - Jean-Marie - 3/18 - Escadron de Reconnaissance (Fr - B) / Inanteriekompanie (Ger - B)
6 - Bruno - 3/16 - Schutzenkompanie (Ger - H&B) / Rifle Companie (Br - B)
6 - Romuald - 3/16 - Tobruk Strongpoint (Aus - H&B) avec figurines de la légion Fr
8 - Jean-François - 2/18 - Batalion Piechoty (Pol - B)
9 - Marc - 2/17 - Infanterie Companie (Ndl - OB Dutch 1940)
10 - Jean-Michel - 2/16 - Escadron de Reconnaissance (Fr - B) / Leichte Pionierkompanie (Ger - B)
10 - Louis - 2/16 - Compagnia Carri (Ita - H&B)
12 - Vincent - 2/15 - Leichte Panzerkompanie (Ger - H&B)
13 - Pascal - 2/11 - Leichte Pionierkompanie (Ger - B)
14 - Fabien - 1/15 - Gebirgsjägerkompanie (Ger - BE)
15 - Romain-Pierre - 1/12 - Mittlere Panzerkompanie (Ger - B)
16 - Sébastien - 0/10 - Fallschirmjägerkompanie (Ger - BE)

l'explication du classement:
4/25 --> Big Points (nb victoires) / Small Points (pts Battlefront)
B --> Bliztkrieg - H&B --> Hellfire & Back - BE --> Burning Empire - OB --> Official Briefing .

En gras, les membres d'Historine. On s'apercoit que nous finissons tous dans un mouchoir de poche avec 3 victoires, seul le nombre de platoons détruites nous séparant.

Sinon, nous étions 3 (sur5) à avoir amené 2 armées pour éviter les affrontements "green contre green" ou "blue contre blue". Ce système de double armée, bien que décrié par certains (pour des motifs diverses et variés) reste le seul attrait des tournois dit Open. Sans cela, nous ne serions pas montés à Orléans et le tournoi aurait été composé seulement de 11 joueurs... Avouez que cela aurait été dommage que nous ne nous déplacions pas, surtout au regard de nos résultats.

Il va sans dire que nous avons apprécié l'organisation, la nourriture et l'ambiance du tournoi. Nous donnons rendez-vous à tous le 1er WE de décembre (le 1er et le 2) pour notre tournoi FoW à Floirac. Il sera bien entendu en Open avec le système de double armée. 

A bientôt.

lundi 17 septembre 2012

Excellente rentrée!

Et oui, à Historine nous faisons également nôtre rentrée. Le programme de ce vendredi a de nouveau fait briller l'éclectisme d'Historine et sa bonne humeur.

Nous avions tout d'abord une délégation qui se déplaçait en terre orléanaise pour un tournoi Flames of War en Early. Résultats complets ici prochainement.

Nôtre salle de Floirac a également résonné de bruits divers et variés. Nous avions en effet organisé 2 tables. L'une autour de Catacombs : un Donjon Crawling multi-joueur original, et l'autre pour le scénario 1915 de Paths of Glory.

D'un côté les aventuriers se sont fait exterminer par des Cerbères avant de pouvoir affronter le "Boss", et de l'autre belle victoire de l'Entente avec notamment une conquête complète du Proche-Orient.

Et nous souhaitons également la bienvenue à nos nouveaux membres.

Rendez-vous vendredi prochain pour d'autres batailles épiques.



le compte rendu de la partie de Paths of Glory est en cours de rédaction ici.

vendredi 14 septembre 2012

Bataille de Sidi Rezeigh - novembre 1941 - (5)

Historine reprend la suite de son étude la bataille de Sidi Rezegh. Voici l'ordre de bataille allemand.
Bonne lecture.

Forces Germano-Italienne à la batialle de Siddi-Rezzegh

Commandant suprême en Afrique du Nord: General Ettore Bastico

XXème Corps mobile Italien
Lieutenant-General Gastone Gambara
  • 132ème Division blindée Ariete (General Mario Balotta)
    • 132ème Régiment blindé
      • VIIème bataillon de chars
      • VIIIème bataillon de chars
      • IXème bataillon de chars
    • 32ème régiment de blindés légers
    • 8ème régiment Bersaglieri (motorisé)
    • 132ème régiment d’artillerie
  • 101ème Division Motorisée Trieste
    • 65ème Régiment d’infanterie
    • 6 ème Régiment d’infanterie
    • 9ème régiment Bersaglieri
    • 21ème régiment d’artillerie
  • RECAM (Reconnaissance Unit of the Mobile Army Corps) : unité de reconnaissance
 
 Panzer Group Afrika
General der Panzertruppe Erwin Rommel
 
Deutsch Afrika Korps
Generalleutnant Ludwig Crüwell
  • 15ème  Panzer Division (Generalmajor Walter Neumann-Silkow jusqu’au 6 décembre (mort au combat)  puis Generalmajor Gustav von Vaerst)
    • 8ème Panzer Régiment
    • 115ème Régiment d’infanterie
    • 33ème régiment d’artillerie
  • 21ème Panzer Division (Generalmajor Johann von Ravenstein jusqu’au 29 novembre (fait prisonnier de guerre) puis Generalmajor Karl Böttcher)
    • 5ème Panzer Regiment
    • 104ème Régiment d’infanterie
    • 155ème régiment d’artillerie


  • Division spéciale Afrika (reniommée 90ème division légère le 28 novembre1941) (Generalmajor Max Sümmermann (mort au combat le 10 décembre), puis Generalmajor Richard Veith)
    • 155ème Régiment d’infanterie
    • 361ème Régiment d’infanterie 
  • 55ème Division d’Infanterie 'Savona' (General Fedele de Giorgis) (italienne)
    • 15ème Régiment d’infanterie
    • 16ème Régiment d’infanterie
 XXIème Corps Italien
Lieutenant-General Enea Navarrini
  • 17ème Division d’Infanterie Pavia
    • 27ème Régiment d’infanterie
    • 28ème Régiment d’infanterie
    • 26ème régiment d’artillerie
  • 25ème  Division d’Infanterie Bologna
    • 39ème Régiment d’infanterie
    • 40ème Régiment d’infanterie
    • 205ème régiment d’artillerie
 
  • 27ème Division d’Infanterie Brescia
    • 19ème Régiment d’infanterie
    • 20ème Régiment d’infanterie
    • 55ème régiment d’artillerie
 
  • 102ème Division motorisée Trento
    • 61ème Régiment d’infanterie
    • 62ème Régiment d’infanterie
    • 46ème régiment d’artillerie
 

jeudi 13 septembre 2012

l'AMD 35 (1)


Historine s’intéresse aujourd’hui à un excellent véhicule de combat qui équipa les forces françaises en 1939 -1940 : l’automitrailleuse de découverte de Panhard ou AMD 35 aussi connu sous le surnom de « Pan-Pan ».

AMD Panhard 178
Le plan de 1931 de mécanisation de la Cavalerie française, prévoyait la réalisation d'une automitrailleuse de découverte (AMD) pour la reconnaissance de longue portée. Les spécifications de cet engin furent émises le 9 décembre 1932: un poids d'environ 4 tonnes, une autonomie de 400 km, une vitesse maximum de 70 km/h, une vitesse de croisière de 40 km/h, un demi-tour sur 12 m et un armement composé d'un canon de 20 mm et d'une mitrailleuse de 7.5 mm. En 1933, la firme Panhard est parmi d'autres concurrents chargée de construire un prototype.
 
 Ce dernier est finalisé en octobre et fut présenté sous le nom de Panhard 178 à la Commission de Vincennes au mois de janvier 1934. Durant l'automne 1934, la Cavalerie française teste également le prototype de Panhard. A la fin de l'année, une première commande de 30 exemplaires fut donnée à Panhard.
 
 L'engin fut officiellement désigné AMD Panhard Modèle 1935. A la date du 1er décembre 1939, 219 Panhard 178 avaient été livré à l'armée française. Avant la défaite de juin 1940, 570 exemplaires de cette automitrailleuse avaient été produits.
 
Le Panhard 178, véhicule de reconnaissance à longue portée, était assez petit, il mesurait seulement en longueur 4.79m, en largeur 2.01m et en hauteur 2.31m. La large tourelle APX3 avec son blindage (boulonné) allant de 7 à 26mm faisait grimper fortement le poids de l'engin qui pesait 8.2 tonnes. 
 
Le Panhard 178 gardait cependant une excellente mobilité pour cette période avec une vitesse maximale de 72.6 km/h, une autonomie pratique de 300 km (qui lui permettaient les 145 L d'essence embarqués). Il pouvait traverser des plans d'eau de 60cm de profondeur et des coupes franches de 60cm de large, et pouvait surmonter un obstacle vertical de 60cm de haut. En cas d'urgence le contrôle du véhicule pouvait être confié à l'assistant-pilote à l'arrière du véhicule, ce qui permettait de fuir en sens inverse sans devoir faire de demi-tour hasardeux.
 
La large tourelle APX3 pouvait accueillir deux hommes d'équipage, pivotait grâce à un système électrique. L'armement du Panhard 178 était constitué d'un canon de 25mm SA35 L/47.2. Pour compenser la faiblesse du calibre, les munitions utilisaient des charges plus lourdes, ce qui procurait à l'arme une plus grande vélocité initiale (950 m/s). Le canon pouvait pénétrer jusqu'à 50mm de blindage avec des munitions en tungstène. L'emport en munitions était de 150 projectiles pour le canon. 
 
L'armement était complété par une mitrailleuse Reibel de 7.5mm coaxiale et d'une deuxième mitrailleuse de rechange parfois utilisée (sur le toit de la tourelle) pour la défense anti-aérienne.