Bienvenue chez Historine

Historine, rassemble des passionnés de jeux d'Histoire, de stratégie et autres jeux de rôles où toute période est discutée et recréée : Antique, Médiéval, Renaissance, Guerre de 7 ans, Guerre de Sécession, Napoléonien, Seconde Guerre Mondiale, Contemporain, 3eme Guerre Mondiale, mais aussi Science-Fiction et Heroic Fantasy... le choix est vaste !

Venez jouer avec nous tous les vendredis, samedis et dimanches de 9 heures à 23H à Floirac (Bordeaux)

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lundi 29 novembre 2010

De la bonne utilisation des commentaires !!

Bonjour à tous,

Juste un petit mot sur l'utilisation des commentaires : n'hésitez pas à laisser vos commentaires sur le blog : ils sont utiles pour tous. Ils sont bien entendu modérés mais il nous est plus facile d'y répondre sur le blog plutôt que via un mail direct qui peut passer à la trappe.

Merci à tous de vos passages nombreux sur cet espace ludique.

mercredi 24 novembre 2010

Engins de Démolition Téléguidés - règles FoW

Historine vous met à  disposition les règles permettant de jouer les Engins de Démolition Téléguidés (Goliath et Borgward B IV). Cette traduction est tirée du forum FoW (merci à  Neelix) et les règles proviennent du livre "Das Book". 

Bonne lecture.

ENGINS DE DÉMOLITION TÉLÉGUIDÉS (RADIO-CONTROLLED DEMOLITION CARRIERS)
L'Allemagne avait conçu des engins de démolition téléguidés destinés à détruire des fortifications sans risquer la vie de ses sapeurs.

Engins de démolition Goliath
Le petit Goliath est un « mini-char » de 1,5 m de long transportant une charge explosive de 60 kg et contrôlé par un sapeur à pied. Il est remorqué sur un chariot à deux roues par l’équipe de contrôle jusqu’à ce qu’elle le bascule en position de contrôle à distance pour l’envoyer tout droit sur sa cible.
Placez le modèle réduit du Goliath à côté de son élément de contrôle pour indiquer sa présence jusqu’à son passage en contrôle à distance. Il est considéré comme faisant partie intégrante de son élément de contrôle et ne peut donc pas être touché séparément par des tirs ou des assauts.
GOLIATH
Frontal : 0
Latéral : 0
Dessus : 0
Antichar : 5 / 1
Puissance de feu : 2+ / 4+

Engins de démolition Borgward B IV
D’une longueur de 3,65 m, le Borgward B IV est contrôlé depuis un char et transporte 500 kg d’explosifs. Un pilote le conduit en position puis le char prend le contrôle à distance pour l’envoyer droit sur sa cible.
Un Borgward B IV est un élément de transport semi-chenillé. Il agit séparément de son char de contrôle jusqu’à ce qu’il soit placé en contrôle à distance. Considérés comme des véhicules consommables, les engins de démolition ne sont pas comptabilisés dans le nombre d’éléments de leur section en ce qui concerne les jets de moral de la section.
L’énorme charge explosive transportée à l’avant des Borgward B IV en fait des cibles très vulnérables aux tirs ennemis. Relancez les tests de puissance de feu manqués pour les détruire lorsqu’ils sont touchés par des tirs. 

BORGWARD B IV
Frontal : 0
Latéral : 0
Dessus : 0
Antichar : 7 / 2
Puissance de feu : 1 + / 2 +

Éléments de contrôle
Chaque engin de démolition téléguidé doit avoir un élément de contrôle qui est le seul à pouvoir le diriger. En effet, le boîtier de contrôle et l’engin de démolition sont calibrés l’un avec l’autre avant le début du combat.
Si son élément de contrôle est détruit, l’engin téléguidé l’est également.

Passage en contrôle à distance
Lorsqu’il est temps d’utiliser l’engin de démolition, ce dernier est activé puis téléguidé pour exploser au contact de sa cible.
L’élément de contrôle passe son engin de démolition en contrôle à distance au lieu de tirer. Au début de la phase de tir, déplacez l’engin jusqu’à 30 cm en ligne droite. Il doit rester dans la ligne de vue de son guide et ne peut pénétrer ou traverser un terrain accidenté.

Tir défensif
Tandis que l’engin de démolition fonce sur sa cible, les troupes à proximité tentent de l’arrêter par leurs tirs avant qu’il n’explose.
Utilisez un gabarit d’artillerie dont vous ferez parcourir le centre le long du chemin emprunté par l’engin de démolition. Tout élément au moins partiellement couvert par le gabarit est autorisé à tirer sur l’engin lorsqu’il passe à proximité. Si un tir détruit l’engin de démolition, il est retiré du jeu sans effet supplémentaire. Lorsqu’ils sont téléguidés, les engins de démolition ne peuvent être cloués et ignorent tous les résultats d’évacuation.

Explosion d'un engin de démolition
Les engins de démolition représentent une menace pour toutes les troupes à proximité.
Un engin de démolition téléguidé qui échappe aux tirs ennemis explose immédiatement. Centrez un gabarit d’artillerie sur l’engin perpendiculairement au chemin qu’il vient d’emprunter. Tout élément au moins partiellement couvert par le gabarit est automatiquement touché et sa section est clouée.
·        Les éléments d’infanterie et de canon touchés par un engin de démolition n’ont droit à aucun jet de sauvegarde. Toutefois, un test de puissance de feu est toujours nécessaire pour détruire des éléments en couvert dur.
·        Les véhicules blindés touchés par l’explosion utilisent leur blindage du dessus lorsqu’ils effectuent leur jet de sauvegarde contre l’attaque.
·         Les véhicules non blindés sont automatiquement détruits.

Les engins de démolition possèdent deux facteurs antichars et de puissance de feu séparés par le symbole « / » :
·        la première valeur est utilisée contre les éléments au contact de l’engin de démolition au moment de son explosion ;
·         la seconde est utilisée contre les autres éléments à proximité

Fortifications
Les engins de démolition sont un moyen efficace de détruire des fortifications.
Les fortifications se trouvant sous le gabarit ne sont pas affectées si l’engin de démolition n’est pas à leur contact. Sinon, le joueur contrôlant l’engin peut choisir un bunker, un réseau de barbelés ou un champ de mines au contact de l'engin et effectuer un test de puissance de feu en utilisant son second facteur de puissance de feu:
·        en cas de réussite, le bunker est détruit ou l’obstacle est remplacé par une zone de terrain difficile ;
·         en cas d’échec, le bunker est cloué, mais les obstacles restent intacts.

mardi 23 novembre 2010

La bataille de Tali-Ihantala en juin -juillet 1944 (2)

Historine poursuit son étude de la bataille de Tali-Ihantala en juin -juillet 1944. Voici la suite de la bataille avec les combats du mois de juillet 1944.

Ihantala: Juillet 1-9 Juillet
La concentration d’artillerie Finlandais lors de cette bataille fut la plus conséquente de toute l’histoire militaire du pays. Dirigée par le célèbre général d'artillerie finlandaise Vilho Nenonen Petter, elle permis de concentrer les feux et de changer rapidement de cible, soulageant la pression sur l’ensemble du front. Ceci permit notamment de briser, au plus dur de la bataille de briser l’avancée soviétique. Le système de contrôle des feux concentra plus de 21 batteries (250 bouches) et permit ainsi de répondre rapidement aux différentes menaces dans un temps record.
A cette époque, l'armée finlandaise avait concentré la moitié de son artillerie dans la région soutenue par l’unique Division Blindée,  les StuG III  en pointe soutenus par  la 303. Sturmgeschütz Brigade allemande. Les défenseurs avaient enfin à disposition la nouvelle arme anti-char Panzerfaust.

Le 2 juillet, les Finlandais interceptèrent un message radio, selon lequel la 63e Division soviétique et 30e brigade blindée avaient ordre de lancer une attaque sur le 3 à 4h du matin. 
 
Le lendemain matin, deux minutes avant l'attaque supposée, 40 bombardiers finlandais et 40 bombardiers allemands ont bombardé les troupes soviétiques, et 250 canon ont tiré un total de 4.000 obus d'artillerie sur la zone de concentration. Le même jour, à partir de 06:00, l’ infanterie russe attaque, soutenue par 200 avions. A 19h 00 les troupes finlandaises avaient rétabli leurs lignes.
 
Le 6 Juillet les forces soviétiques ont malgré tout progressé, en dépit de la résistance de la 6e division finlandaise. Cependant, les Soviétiques ont été rejetés le jour suivant, et leurs contre-attaques échouèrent. Le 7, le centre de l'attaque soviétique a basculé du coté de la Vuoksi et les Soviétiques commencent à transférer leurs meilleures troupes en Estonie, pour lutter contre les forces allemandes du secteur.

Le 9, les troupes soviétiques ne tente plus de percée. Néanmoins, certains combats se sont poursuivis.
Les pertes :
Les sources Finlandaise estiment que l'armée soviétique a perdu environ 300 chars dans la batailles, principalement suite aux attaques aériennes et aux Panzerfausts. De120 à 280 avions soviétiques furent abattus.
 
L'armée finlandaise a indiqué que 8.561 hommes ont été blessés, disparus et / ou tués au combat.. Sur la base des rapports quotidiens de la 21e armée soviétique, les Soviétiques ont déclaré 18,000 à 22,000 tués ou blessés. L'incertitude au sujet des pertes s'élève du fait que 25% des forces de la 21e armée n'a pas participé à la bataille.
Conséquences :
La bataille de Tali-Ihantala, conjointement à d’autres succès finlandais durant la période, a finalement convaincu les dirigeants soviétiques que la conquête de la Finlande serait très dure et n’en vaudrait peut être pas le cout humain et matériel. L'armée rouge avait concentré ce qu’elle pensait  être une force écrasante contre la Finlande et a échoué malgré tout.
 
L'une des raisons qui ont conduit à l'échec soviétique était que les Finlandais ont réussi à intercepter les messages radio soviétique et ainsi, ils purent préparer leurs défenses. En outre, l'existence de la ligne de défense Salpa a été un facteur important dans les négociations de paix à l'automne de 1944.

Ce qui avait eu lieu sur l’isthme Carenthien finlandais à la fin de l'été 1944, a conduit à des pourparlers de paix entre la Finlande et l'Union soviétique, et a permis à la Finlande de continuer à exister comme un état indépendant et autonome. Le cessez-le -le-feu entre l'Union soviétique et la Finlande a commencé à 07:00  le 4 Septembre 1944.

mardi 16 novembre 2010

11è Rencontres Belliludistes Bordelaises 27 et 28 nov 2010

11è Rencontres Belliludistes Bordelaises 27 et 28 nov 2010


Voui, voui. Nous entrons dans nôtre quatrième saison belliludiste sur les bords de la Garonne. Alors nous vous proposons de nous retrouver pour ces 11è RBB le samedi 27 novembre et le dimanche 28 novembre  comme d'habitude de 9H30 à 23H59 (et plus) à Historine - 4 avenue Camille Pelletan, Maison des Sports et Loisirs 33270 Floirac.

Les jeux qui seront pratiqués  : (liste non exhaustive)
-XXè s. : España 1936 ,Twilight Struggle, Grand Illusion,
-Seconde Guerre Mondiale : ASL / Combat Commander / LocknLoad / World At War / War At Sea / Normandy 44 / F.A.B: The Bulge / Stalin's War
-XIXè s. : For The People, Gringo/Battles with the Gringos, Not War But Murder
-XVIIIè s. : Washington's War,
-Moyen âge : Crusader Rex / Warriors of God
-Antiquité : Successors, GBoH, Carthage
-Autre : All Things Zombies

Le dimanche aura lieu une démo par l'auteur du jeu UBoot.

N'hésitez pas à nous rejoindre.

Tournoi FoG d'Historine ( les 20 et 21 novembre 2010)

Petit rappel : Historine organise son premier tournoi FOG les 20 et 21 novembre 2010. 

Voici l'adresse du tournoi : 3 allée de la salle de Quartier 33138 Blagon.    Située à proximité de la 2*2 voie qui arrive de Bordeaux, cette salle offre un point de chute agréable proche du bassin.

Les modalités d'organisations sont les suivantes :
période de -3000 avant JC à + 900 après JC
poule unique

Pour plus de renseignements, merci de prendre contact à l'adresse suivante : catherine.dallongeville(at)wanadoo.fr.

Le vendredi 19 novembre au soir, il n'y aura pas d'ouverture de notre salle habituelle vu que nous serons en pleine installation de la salle du tournoi. 

Merci de votre compréhension et à bientôt.

mercredi 10 novembre 2010

Historine à Statéjeux 2010

Bonjour à tous,

Historine sera présente au salon Stratéjeux  qui se tiendra le samedi 13 et le dimanche 14 novembre à l'Espace Lucie Aubrac, avenue Paul lafargue à Floirac.
Nous jouerons tout le Week End à Fow, WoW .  Historine  va ce Week-end proposer des initiations sur ces deux jeux. Vous pouvez donc venir nous voir, jouer et participer ... Nous vous attendons avec grand plaisir.

Pour mémoire, Statéjeux est une création d'Historine. Nous avons crée le salon en 2003 et l'avons organisé 3 ans de suite avant de laisser la place à l'association Stratéjeux. C'est donc avec un plaisir non dissimulé que nous participons à ce salon...

A Samedi .

mardi 9 novembre 2010

La Légion Portugaise (1807 - 1812) (2)

Historine continue son histoire de la Légion Portugaise sous le 1er Empire. Aujourd'hui, nous vous proposons un bref historique de chaque régiment ainsi qu'une description de leur uniforme.

Bonne lecture. 

Légion Portugaise
1808 : Création de la Légion Portugaise
1811 : Réorganisation des 5 régiments d’infanterie et des deux régiments de cavalerie en 3 régiments d’infanterie et 1 régiment de cavalerie
1813 : Dissolution
 
Commandants en Chef
1808: Alorna (Pierre d’Almeida d’), Général de Division en 1808
1810: Carcome-Lobo (Joseph) Général de Division en 1810
1810: Gomez-Freyre d’Andrade, Général de Division en 1808

Infanterie de la Légion Portugaise

13e Demi-brigade d'élite de la Légion Portugaise (3 bataillons d’infanterie et 2 escadrons de chasseurs à cheval)

Historique du régiment
1809: Crée à partir de troupes des Régiments d’Infanterie de la Légion Portugaise
1811 : Dissolution
Colonel
Carcomelego
Batailles :
1809: Wagram
 

1er  Regiment d’Infanterie de la Légion Portugaise

Historique du régiment
1808 : Création
1811 : Réorganisation du régiment
1813 : dissolution
Colonels
1808: d’Albuqerque de Saldanha (Joachim)
1812: Freire-Pego (Fransisco-Antonio), futur Général de Brigade
1813: Triniti (Francois-Louis)
Batailles :
1812: Smolensk, Valoulina-Gora, Moskowa and Krasnoe

 

2e Regiment d’Infanterie de la Legion Portugaise

Historique du régiment
1808 : Création
1811 : Réorganisation du régiment
1813 : dissolution
 Colonels
1808: Ponte de Lima (Thomas-Jose-Xavier de Lima Vasconcelos Brito Nogueira Teles de Siva)
1811: d’Haffrenger (Charles-Ferdinand) - Major
1812: Xavier (Candide-Joseph) - Major
Batailles :
1812: Smolensk, Valoutina-Gora, Moskowa et Krasnoe

3e Regiment d’Infanterie de la Legion Portugaise

Historique du régiment
1808 : Création
1811 : Réorganisation du régiment
1813 : dissolution
 Colonels
1808: Freire Pego (Fransisco-Antonio), futur Général de Brigade
1811: de Sa Caneiro (Antoine-Joseph-Baptiste) – Major
1812: Castro (Emmanuel de) - Major
Batailles :
1812: Beresina

4e Regiment d’Infanterie de la Legion Portugaise

Historique du régiment
1808 : Création
1811 : Dissolution
Colonel
1808: Botelho Alvaro (Joseph)

 

5e Regiment d’Infanterie de la Legion Portugaise

Historique du régiment
1808 : Création
1811 : Dissolution
Colonel
1808: Vasconcellos (Joseph de)

Cavalerie

1er Regiment de Chasseurs a Cheval de la Legion Portugaise

Colonels
1808: Agular ( Roberto-Ignacio d’)
1811: Loule (Agostinho-Domingos-Jose de Mendoca Rolin de Moura Barreto de)
Batailles :
1808: Beja, Evora et Lisbonne
1809: Wagram
1812: Smolensk, Krasnoe, Beresina, Smorgony et Wilna
1813: Halberstadt

2e Regiment de Chasseurs a Cheval de la Legion Portugaise

Historique du régiment
1808 : Création
1811 : Dissolution
Colonel
1808: Loule (Agostinho-Domingos-Jose de Mendoca Rolin de Moura Barreto de) 

Infanterie

Chasseurs
  • Habit-veste de drap marron.. Collet garance liséré blanc. Pattes épaules marron liséré garance. Revers carrés garance lisérés blanc. Parements en pointe garance liséré blanc. Retroussis garance, poches en long simulées par un passepoil blanc. Boutons de métal blanc timbrés "Légion portugaise" avec au centre le numéro du régiment.
  • Veste blanche. Culotte de tricot marron. Demi-guêtres et chaussures noires.
    En campagne pantalon de toile blanche à double bande et passepoil garance.
  • Shako portugais (barretina) noir à plaque de cuivre portant le numéro du régiment surmonté d’un cor de chasse. Visière noire. Jugulaire de cuivre.
  • Buffleteries blanche. Giberne noire et sabre d’infanterie français.
Grenadiers
  • Epaulettes à franges écarlates. Cordons, raquettes et plumet écarlates.
Voltigeurs
  •   Épaulettesà franges vertes et tournante rouge. Cordons et raquettes vert et plumet rouge à sommet jaune.
Sous officiers
  • Habit de la troupe avec galons de grades sur les manches.
Officiers
  • Habit de la troupe avec épaulettes de grades argent. Ceinture de soie écarlate.
Tambours
  • Habit de la troupe. Collet orné d’une boutonnière blanche. Devant de l’habit orné de boutonnières blanches. Manches ornées de chevrons blancs.

Cavalerie

Chasseurs
  • Habit à pans courts de drap capucin. Collet garance passepoilé de blanc. Rouleaux (wings) de drap garance. Demi-revers agrafés garance passepoilé de blanc. Parements en pointe garance passepoilé de blanc. Retroussis garance passepoilé de blanc. Poches en long simulées par un passepoil garance. Boutons de métal blanc.
    En 1812, habit à la Kinski brun à passepoils garance. Collet retroussis et parements garance.
  • Culotte de drap bleu-gris ornée de bastions et de bandes latérales garance. Bottes hongroises noires à ganses et glands rouges.
    cuir noir à chenille de crins noirs. Plumet écarlate. Visière de cuir noir cerclée de laiton et jugulaire en écailles de laiton.
  • Casque portugais. Bombe de cuir noir à renforts de laiton, cimier de cuir noir à chenille de crins noirs. Plumet écarlate. Visière de cuir noir cerclée de laiton et jugulaire en écailles de laiton.
    En 1812, shako de feutre noir orné d’un aigle à soubassement en laiton. Pompon à la couleur de la compagnie.
  • Equipement français. Buffleteries de cuir blanchi. Gibernes de cuir noir. Ceinturon de hussard à bélières de cuir blanchi fermé par une attache en S de laiton. Sabre de hussard à garde à 1 branche en laiton et fourreau d’acier. Dragonne blanche.
  • Harnachement de cuir noir. Chabraque de mouton blanc au dessus d’une housse carrée de drap écarlate galonnée de blanc. Portemanteau cylindrique de drap capucin à galons écarlates.
Compagnie d’élite
  • Dans la tenue de 1812, la compagnie d’élite porte un colback de fourrure noire.
Officiers
  • Habit de la troupe avec épaulettes de grades argent.
Trompettes
  • Tenue de la troupe en couleur inversées, habit garance distingué de brun. Collet, revers et parement bordé d’un galon blanc à filet jaune. Wings blancs à filet jaune. Plumet blanc. Trompette de laiton à cordon blanc.

vendredi 5 novembre 2010

La bataille de Tali-Ihantala en juin -juillet 1944 (1)

Historine s'intéresse aujourd'hui à la fameuse bataille de Tali-Ihantala. Combat sanglant qui opposa du 25 juin au 7 juillet 1944, les forces Finlandaises aux forces Soviétiques. Cette bataille décisive décida du sort de la guerre dans cette région et permit à la petite Finlande de garder son indépendance. 
Bonne lecture.
La bataille de Tali-Ihantala

Le terrain

La bataille de Tali-Ihantala s'est déroulée dans une petite région (100 km ²) entre l'extrémité nord de la baie de Viipuri et la Vuoksi autour des villages de Tali et Ihantala, 8-14 km au nord-est de Vyborg. Les forces soviétiques ont été concentrées sur la zone à l'est de la ville de Viipuri (Vyborg). C’était le seul terrain approprié pour les forces blindées dans l’isthme de Carélie , (10 km de large), le reste étant parsemé de lacs et limité par canal de Saimaa , à l'ouest et la rivière Vuoksi à l'est.
 

Tali: Juin 25 Juin-30

Juin 20 - Juin 24

Les premiers jours ont été une bataille défensive entre la 18ème division finlandaise (6e et 48e régiment de Finlande et le 28 bataillon indépendant), la 3e brigade (4 bataillons) et le 3e bataillon du régiment 13 (parlant le suédois)  et les forces soviétiques (97ème armée soviétique, 109e Corps et 152e brigade de chars). Les défenseurs ont été particulièrement touchés par l'artillerie et des attaques aériennes, mais ils ont réussi à mettre en place une solide défense qui a ralenti l'avance soviétique assez longtemps pour que des renforts finlandais puissent rejoindre la bataille.
 

Juin 25 - Juin 26

L'action du 25 Juin a commencé à 06h30 avec un bombardement d'artillerie lourde d'une heure et une attaque aérienne, suivie d'une offensive majeure soviétique du village de Tali à 0730. L'objectif de l'attaque était de parvenir à Imatra-Lappeenranta-Suurpäälä avant le 28 Juin. La 30e armée soviétique de la Garde avait  rejoint la bataille. L'armée soviétique a tenté une percée le long des deux côtés du lac Leitimojärvi. L'attaque sur le côté est du lac a été arrêtée au bout de 3 kilomètres par la 4ème Division finlandaise. 
Sur le côté ouest, l'infanterie soviétique de la 45ème division de la Garde et le 109e corps d'armée ont buté sur les positions défensives autour des collines de Konkkalanvuoret et défendues par le régiment JR48 finlandais. Toutefois, les chars soviétiques du 27ème Régiment blindé ont été en mesure de forcer le passage à la croisée des chemins de Portinhoikka. Les Soviétiques ont également attaqué avec la 178ème Division sur le détroit Saarela, défendu par le 1er bataillon du régiment finlandaise JR6 mais l'attaque a été stoppée ici aussi.
 
Pendant ce temps, le 97e corps d'armée a attaqué les positions de la 3e brigade, mais avec des gains territoriaux très faibles.  À ce stade, la situation était très critique pour les Finlandais dont les unités courraient le risque d'être coupées et détruites. Cela aurait inévitablement mené à la défaite du 4e corps d'armée finlandaise et la perte de la ligne de VKT. Les Finlandais ont été en mesure d'organiser une contre-attaque avec les réserves de la 18e division, une partie de la 17e division et certains groupes de combat de la 4e division. Plus tard l'après-midi de la division blindée finlandaise a rejoint la bataille et réussit à repousser les assaillants soviétiques sur le côté ouest de la Leitimojärvi lac jusqu’à leur point de départ. Le 27e régiment de chars soviétiques fut anéanti à l’exception de 6 chars capturés.
 

Juin 27 - Juin 30

De plus en plus d'unités finlandaises rejoignent  la bataille sans oublier l’appui de la 303e brigade allemande Sturmgeschütz.. Les unités finlandaises ont été dispersées et mélangées dans le chaos de la bataille, rendant l’organisation d’une défense concertée difficile. Les unités finlandaises ont donc été réorganisées en deux groupes de combat, BG Björkman et BG Puroma.

Les Soviétiques ont eux reçu en  renfort le 108e Corps d'Armée. À ce stade, les forces soviétiques se composent a minima d’1 brigade blindée, de 2 régiments blindés lourds et de 4 régiments de canons d'assaut.

Les Finlandais essayèrent de reprendre l'initiative en attaquant les 4 divisions soviétiques (46ème Garde, 63e de la Garde, 64e de la Garde, 268ème division et la 30ème brigade de chars  de la Garde) - qui avaient percé à l'est de Leitimojärvi - à partir de trois directions. Le but était de les encercler.

Les deux groupes de combat, Björkman et Puroma, réussirent à s’avancer à moins de 1 kilomètre les uns des autres, mais échouèrent à encercler les divisions soviétiques (qui étaient en  hérisson autour Talinmylly).

L'attaque finlandaise échoue en raison de la résistance soviétique, (les chars et l'artillerie jouant un rôle prépondérant dans la défense). De plus, la communication entre les bataillons finlandais fut déficiente. L'attaque a cependant donné un répit de 72h aux défenseurs finlandais, permettant l’arrivée de renforts sur le front (6ème et 11ème division).
 
Plusieurs batailles de chars eurent lieu au cours de ces combats. Le 28 Juin, l'activité aérienne a été élevée des deux côtés et les bombardiers Stukas allemands et finlandais ont pilonné les  formations soviétiques. Les avions soviétiques ont également attaqué et ont durement frappé le personnel de la division blindée finlandaise.

Le 28 Juin, le commandant finlandais Oesch donne l'ordre aux unités finlandaises de retourner sur la ligne de Vakkila-Ihantalajärvi-Kokkoselkä-Noskuanselkä. Au même moment, une nouvelle offensive soviétique se déclenche.  Le 29 juin fut la plus dure et la pire journée pour les Finlandais et la défaite ne fut jamais très loin. Les forces finlandaises réussirent  finalement à rétablir la ligne défensive après des combats très sanglants.
Le 30 Juin les forces finlandaises se retirèrent de Tali. Les combats les plus violents ont eu lieu entre le 1er et le 2 Juillet, les Finlandais perdant environ 800 hommes par jour.

mercredi 3 novembre 2010

La Légion Portugaise (1807 - 1812) (1)

Historine s'intéresse aujourd'hui à l'armée Portugaise sous le 1er Empire. Voici un pays qui aura fourni de valeureux combattants aux deux camps. Aujourd'hui, nous nous intéressons plus particulièrement à la Légion Portugaise qui combattit sous les couleurs Françaises.

Bonne lecture.

LA LEGION PORTUGAISE :
Création de la Légion Portugaise

1807... Il faut chasser les anglais du continent européen. Les troupes de Junot sont chargées d'occuper le Portugal. L’armée portugaise est dissoute et une partie des troupes est réemployée pour former une légion.
 
L’uniforme ancien est conservé. Au début trois régiments d'infanterie sont d'abord prévus, puis deux autres ainsi qu'un bataillon de chasseurs à pied portugais (caçadores), la cavalerie comprend trois régiments et un escadron de chasseurs à cheval sous les ordres du général Pamplona .
Ces troupes sont dirigées en France à travers l’Espagne en deux divisions, certaines unités seront immédiatement employée tout d'abord en Espagne pour le 5éme régiment et chasseur à pied avec le Général Gomez Freyre lors du premier siège de Saragosse du 15 juin au 13 août 1808.
 
Le décret du 18 mai 1808 prévoit ensuite six régiments d’infanterie et deux de cavalerie et un nouvel uniforme leur est donné

Cela donne :
·         6 régiments d’infanterie légère (5 seulement furent finalement formés)
·         2 régiments de chasseurs à cheval
·         une batterie d’artillerie.
Tous ces corps étaient organisés à la française.
En 1809, les Portugais formaient une brigade (3 bataillons d’infanterie et 2 escadrons de chasseurs à cheval) sous le général CARCOME-LEGO dans la division GRANDJEAN du IIe Corps d’OUDINOT.

En 1811 la Légion fut réduite à 3 régiments d’infanterie, qui participèrent à la campagne de Russie :
·         le 1° régiment dans la 10° division Ledru du III° Corps commandé par Ney
·         le 2° régiment dans la 11° division Razout du III° Corps commandé par Ney
·         le 3° régiment dans la 6° division Legrand du II° Corps commandé par Oudinot

Le régiment de cavalerie suit le corps de réserve de la jeune garde.
Fin de la Légion Portugaise
Anéantie en Russie, la Légion ne fut pas reconstituée en tant qu’unité combattante (et ce, bien que l’empereur l’eût appréciée).

1813 : la Légion va être dissoute et les survivants formeront un bataillon de pionniers, Ce bataillon sera lui-même dissout.

1814 : par ordre du roi, le 16 décembre 1814 un régiment colonial étranger est formé avec les portugais et les espagnols encore en France.

1815 : pendant les 100 jours, l’Empereur décrète la formation de six régiments étrangers. Le 6éme régiment englobera  les Espagnols et les Portugais de l'ex régiment colonial dissous.