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jeudi 20 décembre 2012

5 avril 1242 : La bataille du lac Peïpus

Ce vendredi nous aurons l'occasion de rejouer la bataille du lac Peïpus (5 avril 1242) avec la règle Au Fil de l'Épée.

L'occasion pour Historine de faire un point sur cette défaite des chevaliers teutoniques.


Avec le soutien du pape et de l'empereur du Saint-Empire romain germanique, les Chevaliers Teutoniques tentent d'étendre leur domination, sous couvert d'évangélisation, vers l'Est.

Ils se lancent dans leur croisade nordique avec l'appui des Chevaliers Porte-Glaive qui ont intégré l'ordre pour ne pas disparaître et des danois, et viennent de conquérir l'Estonie. Leur objectif est maintenant Novgorod et bien d'autres territoires russes, de religion orthodoxe, à l'époque vassaux indociles des Mongols de la Horde d'Or.

Au printemps 1242, les chevaliers teutoniques reprennent leur offensive après avoir battu un détachement de reconnaissance des Novgorodiens à 18 km au sud de la forteresse de Dorpat. La guerre se poursuit jusqu'à l'hiver 1242, malgré les conditions climatiques, qui veulent que toute armée médiévale cesse le combat pendant l'hiver.

Dans l'espoir de surprendre l'armée de Novgorod, la force principale des Chevaliers Teutoniques, menée par le prince-évèque de l'ordre Hermann de Dorpat, ainsi que des Chevaliers Danois empruntent un itinéraire très audacieux et très dangereux également. Ce dernier n'avait guère la compétence militaire, et ne fut pas grand maitre contrairement à certaines affirmations.

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Il fait traverser à son armée l'étendue gelée du lac Peipous en direction de Pskov. 


Les Chevaliers germaniques sont à l'avant-garde, suivis par une milice de fantassins estoniens. La décision se fera avec l'aide de la cavalerie lourde, la reine des batailles de l'époque. 


En face, les forces russo-mongoles ( Tatars ) sont en position sur les berges et attendent l'ennemi. Ils disposent d'une très grande supériorité numérique, mais cela ne fait pas peur aux Teutoniques, habitués de ce genre de situation et comptant avant tout sur la supériorité de leur armement et leur valeur militaire.


L'orgueil des nobles allemands va pourtant causer leur perte. Les russes ont prévu de maintenir l'ennemi sur le lac coûte que coûte,en tenant fermement les positions sur les berges. 

L'infanterie russe doit encaisser le premier choc des chevaliers occidentaux, sans reculer. Les archers mongols, alliés de circonstance des Russes, commandés par le frère d'Alexandre Nevski, sont placés à l'aile droite et soigneusement camouflés. La cavalerie se tient en arrière, en réserve.

Les Chevaliers d'Hermann de Dorpat chargent l'adversaire mais échouent à obtenir une victoire immédiate.

Ils sont pris en enfilade, sous les flèches meurtrières des Mongols, ce qui les gêne beaucoup. Les miliciens estoniens prennent peur et abandonnent le camp teutonique, ce qui ne complique pas beaucoup plus la situation de l'assaillant. En effet, La cavalerie lourde des Teutoniques semble prendre l'avantage sur l'infanterie faiblement protégée des Russes et Alexandre Nevski doit lancer à l'attaque, toute sa cavalerie, pour soutenir son infanterie sévèrement malmenée.

C'est alors que la glace du lac se rompt ne soutenant plus le poids des armures et des destriers teutons. Le lac engloutit une partie de la cavalerie germano-danoise dans ses eaux glacées.


 

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