En ce mois de novembre, Historine se déplaçait chez nos amis de Bruniquel pour un week-end wargame.
Nous y avons joué entre autres une partie de Siege of Jerusalem, un jeu magnifique d'Avalon Hill publié en 1989.
Voici un CR rapide de la partie :
5 joueurs autour de la table : ouistiti333, fifa, pj87, valmy31, bonzillou
Setup et Tour 1 :
Nous avons choisi (sur les conseils de l'auteur du jeu) le scénario First Assaut Period compte tenu du temps de jeu disponible (6/8H) et du nombre de joueurs (5)
Ce scénario est un scénario additionnel que l'auteur propose dans les conventions US et disponible
ICI.
Alors que le scénario complet propose plusieurs vagues d'assaut intercalées de périodes de préparation (sapes par le romain et constructions d'engins de siège) celui ci ne propose qu'un seul assaut avec 2 postulats de base:
-un romain confiant en sa force qui ne s'adonne qu'à une préparation très courte (ici nous n'aurons droit qu'à une seule sape qui nous permettra tout de même de créer une brèche dans le mur)
-les dlfférentes factions judéennes minées par des tensions politiques n'autoriseront leurs milices respectives à intervenir que si leur zone d'influence est attaquée ou si le romain commence à piller et massacrer les quartiers habités. De plus aucun renfort à attendre de l'extérieur, les autres places fortes et cités préférant garder leurs forces en réserve.
Après un setup un peu long pour cause de mauvaise organisation de notre part, les romains sont prêts à donner l'assaut:
Les romains lancent donc 4 légions à l'assaut, 3 sur le mur nord qui est le mur le plus faible de la ville et une en diversion sur le mur sud est de la ville.
Il faut savoir que le romain remporte le jeu en occupant des zones de la ville, le nombre de zones et leur importance stratégique lui donnant un niveau de victoire plus ou moins grand.
Ici Titus a décidé de prendre l'extension nord de la ville plus n'importe quelle autre ce qui lui assurera au moins une victoire mineure.
Un zoom sur l'attaque du mur nord:
L'organisation des troupes avant l'assaut est extrêmement importante pour s'assurer un succès rapide.
Voici mes choix concernant la Xè légion que "je commande":
Vu que j'ai la brèche face à moi je lance des cohortes pour s'y infiltrer, à leurs côtés un bélier afin de créer une brèche adjacente pour y passer plus tard mes engins de siège. De chaque côté les tours de siège qui vont empêcher les tireurs de judéens de renforcer ce point d'impact. Derrière engins d'artillerie (balliste, onagre, catapulte) et troupes de jet afin de réduire les défenseurs toujours sur ce point d'impact. Enfin les cohortes en tortue viennent fixer les les défenseurs à gauche et à droite depuis le pied du mur afin de les détourner de l'assaut principal.
Et maintenant un zoom sur l'attaque du mur sud-est (par la XVè légion) qui sera beaucoup plus difficile puisque celui-ci est largement défendu, et l'accès se fait par un terrain avec une déclinivité certaine:
Fin du premier tour:
Cette fois une vue Nord-Sud de l'engagement :
Sur le mur nord, la Xè a su bien exploiter la brèche engendrée par la sape et même agrandir celle ci grâce à un bon placement de son bélier. Cela permettra d'engouffrer plus de troupe et évitera un bouchon suicidaire. De même en suivant, la cavalerie pourra s'engouffrer afin de poursuivre les fuyards du mur qui voudraient renforcer la deuxième enceinte, et ans un 3è temps faire pénétrer l'artillerie en vue de l'assaut du mur suivant. Sur l'aile gauche de la Xè les tours d'assaut ont permis de couper la voie des renforts laissant du répit au bélier et à 'infiltration.
Sur le front de la XIIè le bélier a débuté son travail mais s'attaquer à une porte principale est ne tâche plus rude.
La Vè beaucoup moins bien organisée commence à prendre des coups sous les feux des chaudrons et projectiles adverses. (Cliquez sur l'image pour zoomer)
Pour le mur sud-est, la progression est très lente et ls feux adverses commencent à faire mouche.
peu de pertes judéennes sur ce premier tour, mais 2 groupes de zélotes sont déjà tombés et vu que ce sont les troupes d'élite du défenseur, cela est de bon augure pour le camp romain.