Historine vient de passer un excellent Week end à Saumur ...
Sur nos 5 joueurs, 4 sont classés dans les 5 premiers (de la 2nd à la 5ème place). Bravo à Quentin Serre de Lortioux pour sa victoire.
Le classement des 5 premiers :
1- quentin serre de lortioux (Chaniers)
2- jacques destremau (Historine)
3- bruno savy (Historine)
4- jean marie Labardin(Historine)
5- marc dodinot (Historine)
6- Christian guillaume (belgique)
Bientôt les photos !!
Juste pour info : les chars sont superbes ..surtout quand on peut voir cote à cote un panther et un sherman en état de marche !!
Bienvenue chez Historine
Historine, rassemble des passionnés de jeux d'Histoire, de stratégie et autres jeux de rôles où toute période est discutée et recréée : Antique, Médiéval, Renaissance, Guerre de 7 ans, Guerre de Sécession, Napoléonien, Seconde Guerre Mondiale, Contemporain, 3eme Guerre Mondiale, mais aussi Science-Fiction et Heroic Fantasy... le choix est vaste !
Venez jouer avec nous tous les vendredis, samedis et dimanches de 9 heures à 23H à Floirac (Bordeaux)
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mardi 30 juin 2009
vendredi 26 juin 2009
La Division blindée Ariete (1)
Historine va vous parler aujourd'ui de l'Ariete .. Division blindée Italienne qui a combattu en Afrique du Nord de 1940 à 1942/43.
Bonne lecture.
La Division blindée Ariete
Durant la dernière bataille d’El Alamein l’Ariete a consciencieusement immolé la quasi-totalité des 120 chars obsolètes dans une tentative désespérée de contrer l’offensive anglaise afin de couvir le repli des troupes italiennes et allemandes, gagnant à nouveau le respect des deux belligérants. Le 4 novembre 1942 vers 15h30, les derniers chars, cernés parles forces anglaises envoient le dernier message de l’unité :
"Les chars ennemis ont percé au sud de l’Ariete. L’Ariete, encerclée, est à 5 km du Nord -Est de Bir-el-Abd".
Ensuite, ils se battirent jusqu’à la destruction finale du dernier char.
Tactiquement et stratégiquement, l’armée italienne a démontrée tout au long du conflit une incapacité structurelle et intellectuelle à mener une campagne de guerre moderne mobile. La seule exception furent les quelques unités mobiles italiennes comme l’Ariete ou la Trieste qui opérèrent avec l’Afrika Corps. Ces unités souffrirent aussi d’un manque de moyens de communication et d’une mobilité insuffisante. Mais au contact des allemands, les officiers purent acquérir certaines pratiques et réflexes d’adaptations aux principes de la guerre de mouvement. Les fronts fluctuants, les situations changeantes… c’était le quotidien accentué par la présence d’un des plus brillants généraux allemands : Rommel. Le commandant de la Division Blindée Ariete à El Alamein, le Général Francesco Arena, trouvait la façon de fonctionner de Rommel un peu excentrique (pas d’ordres écrits mais plutôt donnés par radio) mais n’arretait pas de répéter au Commandement Suprême Italien les avantages (tant au plan moral qu’au plan opérationnel) d’une telle conduite prés du front.
Opérations en Afrique du Nord
Début 1941, les formations italiennes présentes en Afrique du Nord étaient les faibles division d’infanterie Savona et Sabratha ainsi que les divisions motorisées Brescia, Bologna et Pavia (bien que le terme motorisé soit largement théorique). L’Ariete (division blindée) arrivera plus tard (avec des chars M13/40) et sera placée sous le commandement de Rommel. La Trieste arrivera plus tard.
La 132ème Division Blindée Ariete
La 132ème Division Blindée Ariete existe depuis 1939. Cette formation a une forte tradition d’excellence. Elle a été formée à Milan en février 1939 et désignée sous le numéro 132.
Elle comprenait initialement le 8ème régiment Bersaglieri (infanterie motorisée), le 32ème régiment de chars (équipé de chars légers L3/35 light et quelques chars moyens M11/39), le 132ème régiment d’artillerie et des unités divisionnaires de soutien.
La division est envoyée prés de la frontière française au déclenchement des hostilités mais elle est tenue en réserve et ne sera pas engagée.
Plus tard quelques bataillons du 32ème régiment de chars (les 1er et 2nd batillons équipés de M11/39 et les III et V bataillons équipés de chars moyens M13/40) sont envoyés en Lybie pour former la division spéciale blindée aux ordres du Général Rodolfo Graziani (10ème Armée). De Décembre 1940 à Février 1941, les Anglais de la British Western Desert Force submergent la 10ème armée italienne et mettent en danger la présence italienne en Afrique du Nord.
Il est alors décidé l’envoi de la totalité de la Division Ariete et à partir du 24 janvier 1941, les premiers échelons débarquent à Tripoli. De Février à Novembre 1941, L’Ariete prend part à la campagne Nord Africaine en étant rattachée au Corps d’Armée Mobile Italien (qui deviendra le XXème corps motorisé sous les ordres de Romme et de sa DAK.
En particulier, renforcée par le 132ème régiment de chars (qui remplacera le 32ème dissout à la mi 1942), la division pris part à la premier offensive germano-italienne pour reconquérir la Cyrénaïque et prendre Tobrouk. Le régiment voit ces bataillons (initialement les VII, VIII et IX, les deux derniers remplacés ensuite par les X et XIII) ré-équipés avec M13/40 et/ou M14/41. Début 1942 les V et VI bataillons sont équipés de M40 75/18mm semovente (canons d’assaut) à partir du 132ème régiment d’artillerie.
La Division continue son exceptionnelle performance opérationnelle en Libye et en Égypte (entre novembre et décembre, l’Ariete fait plus de 5000 prisonniers anglais et néo-zélandais). Elle pris part aux 3 batailles d’El Alamein.
Le 21 novembre 1942, la division est dissoute suite aux combats désastreux de la 3ème bataille d’El Alamein. Son nom est conservé par un groupement tactique (Task Force) constitué des restes de la division. Ce groupement fit toute la campagne de Tunisie et fut ensuite contraint à la reddition avec le reste des forces allemandes de Tunisie.
Le 1er avril 1943, en récompense de la bravoure de cette division (elle a été la plus cité dans les bulletins de guerre) et en hommage à sa combativité, il est ordonné la reconstitution du 135ème division blindée de cavalerie (Ariete II) composée de régiments de cavalerie. La division était stationnée au Nord Est de l’Italie.
Elle comprenait les unités suivantes :
* Rgt de reconnaissance "Lancier de Montebello ";
* 10° régiment blindé " Vittorio Emanuele II’" composé de 3 escadrons de semovente et d’un escadron de M15/42;
* 16° régiment motorisé " Vallegeri de Lusca ";
* 135ème régiment d’artillerie;
* 35ème régiment anti-tank équipé de semovente;
* 235ème régiment d’artillerie équipé de semovente;
* 135° régiment du génie
* unités de support divisionnaire.
Elle comprenait les véhicules suivants :
* 48 M15/42
* 15 semovente L40 da 47/32
* 96 semovente M42 da 75/18
* 12 semovente M43 da 75/34
* 24 semovente M42 da 75/32
* 24 semovente M43 da 105/25
Pour un total de 247 chars et semovente et plus de 50 véhicules blindés.
La division est déplacée au centre de l’Italie après la chute du gouvernement de Mussolini. Le 25 jullet1943 elle est stationnée à Rome. Elle prend part à la défense de Rome entre le 8 et 10 septembre 1943, contre-attaquant les unités allemandes (3° pzGren Div et 2° Fallshirm Div). La Division s’est à nouveau distinguée en accomplissant des performances étonnantes en des temps troublés et incertains. Suite à la volonté du Quartier général Italien d’éviter des pertes inutiles, la Division reçut l’ordre de cesser le combat et de se rendre en dépit du fait qu’elle tenait ses positions.
Elle sera ensuite à nouveau dissoute.
Bonne lecture.
La Division blindée Ariete
Durant la dernière bataille d’El Alamein l’Ariete a consciencieusement immolé la quasi-totalité des 120 chars obsolètes dans une tentative désespérée de contrer l’offensive anglaise afin de couvir le repli des troupes italiennes et allemandes, gagnant à nouveau le respect des deux belligérants. Le 4 novembre 1942 vers 15h30, les derniers chars, cernés parles forces anglaises envoient le dernier message de l’unité :
"Les chars ennemis ont percé au sud de l’Ariete. L’Ariete, encerclée, est à 5 km du Nord -Est de Bir-el-Abd".
Ensuite, ils se battirent jusqu’à la destruction finale du dernier char.
Tactiquement et stratégiquement, l’armée italienne a démontrée tout au long du conflit une incapacité structurelle et intellectuelle à mener une campagne de guerre moderne mobile. La seule exception furent les quelques unités mobiles italiennes comme l’Ariete ou la Trieste qui opérèrent avec l’Afrika Corps. Ces unités souffrirent aussi d’un manque de moyens de communication et d’une mobilité insuffisante. Mais au contact des allemands, les officiers purent acquérir certaines pratiques et réflexes d’adaptations aux principes de la guerre de mouvement. Les fronts fluctuants, les situations changeantes… c’était le quotidien accentué par la présence d’un des plus brillants généraux allemands : Rommel. Le commandant de la Division Blindée Ariete à El Alamein, le Général Francesco Arena, trouvait la façon de fonctionner de Rommel un peu excentrique (pas d’ordres écrits mais plutôt donnés par radio) mais n’arretait pas de répéter au Commandement Suprême Italien les avantages (tant au plan moral qu’au plan opérationnel) d’une telle conduite prés du front.
Opérations en Afrique du Nord
Début 1941, les formations italiennes présentes en Afrique du Nord étaient les faibles division d’infanterie Savona et Sabratha ainsi que les divisions motorisées Brescia, Bologna et Pavia (bien que le terme motorisé soit largement théorique). L’Ariete (division blindée) arrivera plus tard (avec des chars M13/40) et sera placée sous le commandement de Rommel. La Trieste arrivera plus tard.
La 132ème Division Blindée Ariete
La 132ème Division Blindée Ariete existe depuis 1939. Cette formation a une forte tradition d’excellence. Elle a été formée à Milan en février 1939 et désignée sous le numéro 132.
Elle comprenait initialement le 8ème régiment Bersaglieri (infanterie motorisée), le 32ème régiment de chars (équipé de chars légers L3/35 light et quelques chars moyens M11/39), le 132ème régiment d’artillerie et des unités divisionnaires de soutien.
La division est envoyée prés de la frontière française au déclenchement des hostilités mais elle est tenue en réserve et ne sera pas engagée.
Plus tard quelques bataillons du 32ème régiment de chars (les 1er et 2nd batillons équipés de M11/39 et les III et V bataillons équipés de chars moyens M13/40) sont envoyés en Lybie pour former la division spéciale blindée aux ordres du Général Rodolfo Graziani (10ème Armée). De Décembre 1940 à Février 1941, les Anglais de la British Western Desert Force submergent la 10ème armée italienne et mettent en danger la présence italienne en Afrique du Nord.
Il est alors décidé l’envoi de la totalité de la Division Ariete et à partir du 24 janvier 1941, les premiers échelons débarquent à Tripoli. De Février à Novembre 1941, L’Ariete prend part à la campagne Nord Africaine en étant rattachée au Corps d’Armée Mobile Italien (qui deviendra le XXème corps motorisé sous les ordres de Romme et de sa DAK.
En particulier, renforcée par le 132ème régiment de chars (qui remplacera le 32ème dissout à la mi 1942), la division pris part à la premier offensive germano-italienne pour reconquérir la Cyrénaïque et prendre Tobrouk. Le régiment voit ces bataillons (initialement les VII, VIII et IX, les deux derniers remplacés ensuite par les X et XIII) ré-équipés avec M13/40 et/ou M14/41. Début 1942 les V et VI bataillons sont équipés de M40 75/18mm semovente (canons d’assaut) à partir du 132ème régiment d’artillerie.
La Division continue son exceptionnelle performance opérationnelle en Libye et en Égypte (entre novembre et décembre, l’Ariete fait plus de 5000 prisonniers anglais et néo-zélandais). Elle pris part aux 3 batailles d’El Alamein.
Le 21 novembre 1942, la division est dissoute suite aux combats désastreux de la 3ème bataille d’El Alamein. Son nom est conservé par un groupement tactique (Task Force) constitué des restes de la division. Ce groupement fit toute la campagne de Tunisie et fut ensuite contraint à la reddition avec le reste des forces allemandes de Tunisie.
Le 1er avril 1943, en récompense de la bravoure de cette division (elle a été la plus cité dans les bulletins de guerre) et en hommage à sa combativité, il est ordonné la reconstitution du 135ème division blindée de cavalerie (Ariete II) composée de régiments de cavalerie. La division était stationnée au Nord Est de l’Italie.
Elle comprenait les unités suivantes :
* Rgt de reconnaissance "Lancier de Montebello ";
* 10° régiment blindé " Vittorio Emanuele II’" composé de 3 escadrons de semovente et d’un escadron de M15/42;
* 16° régiment motorisé " Vallegeri de Lusca ";
* 135ème régiment d’artillerie;
* 35ème régiment anti-tank équipé de semovente;
* 235ème régiment d’artillerie équipé de semovente;
* 135° régiment du génie
* unités de support divisionnaire.
Elle comprenait les véhicules suivants :
* 48 M15/42
* 15 semovente L40 da 47/32
* 96 semovente M42 da 75/18
* 12 semovente M43 da 75/34
* 24 semovente M42 da 75/32
* 24 semovente M43 da 105/25
Pour un total de 247 chars et semovente et plus de 50 véhicules blindés.
La division est déplacée au centre de l’Italie après la chute du gouvernement de Mussolini. Le 25 jullet1943 elle est stationnée à Rome. Elle prend part à la défense de Rome entre le 8 et 10 septembre 1943, contre-attaquant les unités allemandes (3° pzGren Div et 2° Fallshirm Div). La Division s’est à nouveau distinguée en accomplissant des performances étonnantes en des temps troublés et incertains. Suite à la volonté du Quartier général Italien d’éviter des pertes inutiles, la Division reçut l’ordre de cesser le combat et de se rendre en dépit du fait qu’elle tenait ses positions.
Elle sera ensuite à nouveau dissoute.
jeudi 25 juin 2009
L'Autocannone 90/53 (2)
Historine poursuit sont étude du canon 90/53. Voici un bref historique des unités les ayant mis en oeuvre notamment en Afrique du Nord.
Bonne lecture.
L'Autocannone 90/53
L'autocannone sur châssis Lancia 3Ro fut principalement utilisé en Libye et en Tunisie.
Le IV° Gruppo autocannoni (sur deux batteries, pour un total de 8 pièces) fut rattaché au 133° Reggimento Artiglieria de la division blindée Littorio le 25 octobre 1941. Avec l'unité de vivres et munitions et les deux batteries de 20 mm déjà sur place, il constitua le IV° Gruppo Misto.
Deux autres groupes mixtes à la composition équivalente furent formés pour les divisions Centauro et Ariete.
Le 14 mai 1942, ces groupes se virent attribués une nouvelle numérotation : celui de l'Ariete devint le DI° Gruppo, celui de la Centauro le DII° et celui de la Littorio le DIII°. Au total, on comptait donc 24 autocannoni da 90/53 en Afrique du Nord, plus les pièces de réserve.
Suite à l'armistice, quelques canons de 90/53 du 135° Reggimento d'artiglieria de la division blindée Ariete II furent utilisés contre les Allemands lors de la défense de Rome. Durant l'occupation allemande, Ansaldo produisit 145 canons de 90/53 de positions et 68 de campagne.
En décembre 1944, l'armée allemande disposait de 315 pièces de 9.0cm FlaK-41(i) toutes versions confondues. Au sud, les canons capturés par les Alliés furent affectés à l'Italy Air Defense Area en 1944.
Les troupes de la RSI (République Sociale Italienne) était aussi équipée principalement du canon de 90/53. Tous les groupes Anti aérien (gruppi AR-CO) comptaient des batteries de 90/53 (de 4 canons chacune), et notamment : 4 pour le II° Gruppo Frattini, 4 pour le III° Gruppo Gambassani, 4 pour le IV° Gruppo Cavalli et 6 pour le VI° Gruppo Paganuzzi.
Durant l'après-guerre, les canons de 90/53 mod.41C et P restèrent en service dans l'Esercito et la Marina jusque dans les années 1960. La version DAT (Difesa Aerea Territoriale) était dotée d'un frein de bouche et d'un système de chargement automatique. En 1990, durant la guerre de Yougoslavie, des pièces de 90/53 de la défense côtière croate intervinrent contre la marine serbe.
Bonne lecture.
L'Autocannone 90/53
L'autocannone sur châssis Lancia 3Ro fut principalement utilisé en Libye et en Tunisie.
Le IV° Gruppo autocannoni (sur deux batteries, pour un total de 8 pièces) fut rattaché au 133° Reggimento Artiglieria de la division blindée Littorio le 25 octobre 1941. Avec l'unité de vivres et munitions et les deux batteries de 20 mm déjà sur place, il constitua le IV° Gruppo Misto.
Deux autres groupes mixtes à la composition équivalente furent formés pour les divisions Centauro et Ariete.
Le 14 mai 1942, ces groupes se virent attribués une nouvelle numérotation : celui de l'Ariete devint le DI° Gruppo, celui de la Centauro le DII° et celui de la Littorio le DIII°. Au total, on comptait donc 24 autocannoni da 90/53 en Afrique du Nord, plus les pièces de réserve.
Suite à l'armistice, quelques canons de 90/53 du 135° Reggimento d'artiglieria de la division blindée Ariete II furent utilisés contre les Allemands lors de la défense de Rome. Durant l'occupation allemande, Ansaldo produisit 145 canons de 90/53 de positions et 68 de campagne.
En décembre 1944, l'armée allemande disposait de 315 pièces de 9.0cm FlaK-41(i) toutes versions confondues. Au sud, les canons capturés par les Alliés furent affectés à l'Italy Air Defense Area en 1944.
Les troupes de la RSI (République Sociale Italienne) était aussi équipée principalement du canon de 90/53. Tous les groupes Anti aérien (gruppi AR-CO) comptaient des batteries de 90/53 (de 4 canons chacune), et notamment : 4 pour le II° Gruppo Frattini, 4 pour le III° Gruppo Gambassani, 4 pour le IV° Gruppo Cavalli et 6 pour le VI° Gruppo Paganuzzi.
Durant l'après-guerre, les canons de 90/53 mod.41C et P restèrent en service dans l'Esercito et la Marina jusque dans les années 1960. La version DAT (Difesa Aerea Territoriale) était dotée d'un frein de bouche et d'un système de chargement automatique. En 1990, durant la guerre de Yougoslavie, des pièces de 90/53 de la défense côtière croate intervinrent contre la marine serbe.
mercredi 24 juin 2009
L'Autocannone 90/53 (1)
Le canon de 90/53 monté sur le Semovente 90/53 était à l'origine un canon Anti-Aérien. Historine s'intéresse donc à son origine et à ses déclinaisons.
L'Autocannone 90/53
C'est en 1938 que l’armée italienne décida de se doter d'un canon anti-aérien plus puissant que le 75/46, capable d'atteindre les bombardiers volant à des altitudes supérieures à 10000 mètres. Dans le même temps, la société Ansaldo étudiait un canon de 90mm pour la marine. Il lui fut demandé de développer une version "terrestre" de ce canon en avril 1939.
Cannone da 90/53 mod.41 de la Batteria Galeazzo Sommi Picenardi à Piombino
Toscane, face à l'île d'Elbe
Deux batteries expérimentales furent commandées, l'une de position et l'autre de campagne, de 4 canons chacune. Leurs résultats positifs entraînèrent la production en série du canon de 90, tant dans sa version maritime (90/50) que terrestre (90/53).
Au 31 décembre 1940, Ansaldo avait produit 41 canons de 90/53 mod.39 de position, en plus des deux batteries expérimentales. La firme OTO fut également impliquée dans la production de cette arme, avec 30 pièces produites en décembre 1942.
Les autorités militaires décidèrent de monter des canons de 90/53 sur des camions lourd Lancia 3Ro et Breda 51 coloniale afin d'assurer la protection anti-aérienne des divisions blindées.
Le prototype de l'autocannone Lancia fut testé en février 1941, et sa production débuta la même année. L'usine Ansaldo de Gênes en livra 30 exemplaires cette année-là, ainsi que dix de l'autocannone Breda. En avril 1942, on dénombrait 30 canons de 90/53 et 50 autocannoni en service dans l'Esercito, en plus des 240 pièces de la défense aérienne territoriale. Les incursions aériennes alliées sur l'Italie firent augmenter la cadence de production du 90/53, au point de dépasser celle de toutes les autres pièces d'artillerie, excepté le canon de 47/32. Fin 1942, Ansaldo (à Gênes et Pozzuoli) avait produit 104 pièces de campagne, 517 de positions et 129 autocannoni. 216 autres canons de 90/53 seront construits durant les 6 premiers mois de l'année 1943.
Le canon de 90/53 était non seulement une remarquable arme anti-aérienne, mais faisait également une arme antichars d'une redoutable efficacité, supérieure au canon allemand de 88mm.
Bien que dans l’ombre du célèbre 88’ allemand, le canon 90/53 était sans aucun doute l’une des meilleures pièces anti-aérienne de la seconde guerre mondiale. Il possédait même des atouts que n’avait pas son homologue allemand :
• La vélocité de son obus en sortie de canon était supérieure : 850 m/s contre 790 m/s.
• Sa portée AA était bien supérieure : 12 000 m contre 10 600m (bien que le 88’ n’était réellement efficace qu’en deçà des 7 900m).
• Bien que les conduites de tirs du 90/53 étaient bien moins sophistiquées et automatisées que les 88’ de fin de production, le 90/53 était plus fiable et plus sur, les conduites allemandes se révélant à l’usage fraigle et sujettes aux pannes.
De nombreux projets virent d'ailleurs le jour pour adapter le canon de 90/53 dans le rôle antichar, comme le Semovente da 90/53 M41, utilisé en Sicile, l'autocannone Breda 501 de 1943, ou encore l'autocannone sur le châssis du SPA41. Ce canon aurait aussi dû être installé sur le semi-chenillé Breda 61, et une version raccourcie (90/42) devait armer la tourelle du char lourd P43.
Les pièces de 90/53 de position et sur affût mobile furent principalement employées dans la défense anti-aérienne et côtière de la péninsule italienne, tandis que les autocannoni opérèrent en Afrique du Nord, en Sicile et dans le sud de la France.
Caractéristiques techniques
Longueur de la bouche de feu : 5,039 m
Poids total en batterie : 6240 Kg (version autocampale)
Secteur de tir vertical : de -2° à +85°
Secteur de tir horizontal : 360°
Cadence de tir : 20 coups/minute
Vitesse initiale du projectile : 850 m/s
Portée : 17,4 Km
Plafond en tir sol/air : 12 Km
Pénétration : 100 mm à 500 m avec un angle d'impact de 90°
L'Autocannone 90/53
C'est en 1938 que l’armée italienne décida de se doter d'un canon anti-aérien plus puissant que le 75/46, capable d'atteindre les bombardiers volant à des altitudes supérieures à 10000 mètres. Dans le même temps, la société Ansaldo étudiait un canon de 90mm pour la marine. Il lui fut demandé de développer une version "terrestre" de ce canon en avril 1939.
Cannone da 90/53 mod.41 de la Batteria Galeazzo Sommi Picenardi à Piombino
Toscane, face à l'île d'Elbe
Au 31 décembre 1940, Ansaldo avait produit 41 canons de 90/53 mod.39 de position, en plus des deux batteries expérimentales. La firme OTO fut également impliquée dans la production de cette arme, avec 30 pièces produites en décembre 1942.
Les autorités militaires décidèrent de monter des canons de 90/53 sur des camions lourd Lancia 3Ro et Breda 51 coloniale afin d'assurer la protection anti-aérienne des divisions blindées.
Le prototype de l'autocannone Lancia fut testé en février 1941, et sa production débuta la même année. L'usine Ansaldo de Gênes en livra 30 exemplaires cette année-là, ainsi que dix de l'autocannone Breda. En avril 1942, on dénombrait 30 canons de 90/53 et 50 autocannoni en service dans l'Esercito, en plus des 240 pièces de la défense aérienne territoriale. Les incursions aériennes alliées sur l'Italie firent augmenter la cadence de production du 90/53, au point de dépasser celle de toutes les autres pièces d'artillerie, excepté le canon de 47/32. Fin 1942, Ansaldo (à Gênes et Pozzuoli) avait produit 104 pièces de campagne, 517 de positions et 129 autocannoni. 216 autres canons de 90/53 seront construits durant les 6 premiers mois de l'année 1943.
Le canon de 90/53 était non seulement une remarquable arme anti-aérienne, mais faisait également une arme antichars d'une redoutable efficacité, supérieure au canon allemand de 88mm.
Bien que dans l’ombre du célèbre 88’ allemand, le canon 90/53 était sans aucun doute l’une des meilleures pièces anti-aérienne de la seconde guerre mondiale. Il possédait même des atouts que n’avait pas son homologue allemand :
• La vélocité de son obus en sortie de canon était supérieure : 850 m/s contre 790 m/s.
• Sa portée AA était bien supérieure : 12 000 m contre 10 600m (bien que le 88’ n’était réellement efficace qu’en deçà des 7 900m).
• Bien que les conduites de tirs du 90/53 étaient bien moins sophistiquées et automatisées que les 88’ de fin de production, le 90/53 était plus fiable et plus sur, les conduites allemandes se révélant à l’usage fraigle et sujettes aux pannes.
De nombreux projets virent d'ailleurs le jour pour adapter le canon de 90/53 dans le rôle antichar, comme le Semovente da 90/53 M41, utilisé en Sicile, l'autocannone Breda 501 de 1943, ou encore l'autocannone sur le châssis du SPA41. Ce canon aurait aussi dû être installé sur le semi-chenillé Breda 61, et une version raccourcie (90/42) devait armer la tourelle du char lourd P43.
Les pièces de 90/53 de position et sur affût mobile furent principalement employées dans la défense anti-aérienne et côtière de la péninsule italienne, tandis que les autocannoni opérèrent en Afrique du Nord, en Sicile et dans le sud de la France.
Caractéristiques techniques
Longueur de la bouche de feu : 5,039 m
Poids total en batterie : 6240 Kg (version autocampale)
Secteur de tir vertical : de -2° à +85°
Secteur de tir horizontal : 360°
Cadence de tir : 20 coups/minute
Vitesse initiale du projectile : 850 m/s
Portée : 17,4 Km
Plafond en tir sol/air : 12 Km
Pénétration : 100 mm à 500 m avec un angle d'impact de 90°
Division blindée Hermann Göring (2)
Voici l'ordre de bataille de la division Hermann Göring en Sicile au moment de l'opération "Husky".
Bonne lecture.
Bonne lecture.
Division blindée Hermann Göring
Generalleutnant Paul Conrath :
o 1er Régiment de Panzergrenadier "Hermann-Göring"
Ier Bataillon (APC) (1. 2. et 3. compagnies blindées de panzer grenadiers et 4. compagnie lourde blindée)
IIe Bataillon (motorisé) (5. 6. et 7. compagnies motorisées de panzer grenadiers et 8. compagnie lourde motorisée)
IIIe Bataillon (Canons d'assaut) : 9ème, 10ème et 11ème compagnies motorisées (1 STuG III de commandement + 7 STuG III par compagnie) et 12. compagnie lourde motorisée (10 StuH 42)
Generalleutnant Paul Conrath :
o 1er Régiment de Panzergrenadier "Hermann-Göring"
Ier Bataillon (APC) (1. 2. et 3. compagnies blindées de panzer grenadiers et 4. compagnie lourde blindée)
IIe Bataillon (motorisé) (5. 6. et 7. compagnies motorisées de panzer grenadiers et 8. compagnie lourde motorisée)
IIIe Bataillon (Canons d'assaut) : 9ème, 10ème et 11ème compagnies motorisées (1 STuG III de commandement + 7 STuG III par compagnie) et 12. compagnie lourde motorisée (10 StuH 42)
o Régiment de chars "Hermann-Göring" (43 Pz III 50 mm long, 3 Pz III 75 mm et 32 Pz IV long)
Ier Bataillon (1ème, 2ème, 3ème, et 4ème, compagnies)
IIe Bataillon (5ème, 6ème, 7ème, et 8ème, compagnies)
Compagnie de canons d'assaut
Ier Bataillon (1ème, 2ème, 3ème, et 4ème, compagnies)
IIe Bataillon (5ème, 6ème, 7ème, et 8ème, compagnies)
Compagnie de canons d'assaut
o Bataillon de reconnaissance blindée "Hermann-Göring" (1. compagnie blindée de reconnaissance, 2. compagnie motocycliste 3. compagnie (APC))
o Régiment d'artillerie blindée "Hermann-Göring" (avec 3 bataillons en Sicile)
Ier Bataillon (1ème et 2ème batteries (avec 4 x 105 mm field howitzer chacune)
IIe Bataillon (4ème et 5ème batteries (avec 4 x 150 mm field howitzer chacune) et 6ème batterie (4 x 100 mm canons longs)
IIIe Bataillon (7ème et 8ème batteries (avec 4 x 150 mm field howitzer chacune) et 9ème batterie (4 x 100 mm canons longs)
o Régiment anti-aérien "Hermann-Göring" (avec 2 bataillons?)
Ier Bataillon (1ème, 2ème et 3ème batteries lourdes (avec 4 x 88 mm Flak par batterie) et 4ème et 5ème batteries légères (avec 12 x 20 mm Flak par batterie)
Renforts (entre le 10 et 30 juillet)
3 batteries lourdes 88 mm Flak
4 batteries légères 20 mm Flak
o Bataillon de génie blindé "Hermann-Göring" (1ème, 2ème et 3ème compagnies du génie)
o Kampfgruppe Schmalz :
115e Régiment de Panzer grenadiers,
Ier Bataillon du 1er Régiment de Panze grenadiers "Hermann-Göring",
Ier et IIe Bataillons du 2e Régiment de Panzer grenadiers "Hermann-Göring".
Ier et IIe bataillons du 382e Régiment d'infanterie lui sont affectées et arrivent le 11 juillet. (Ce régiment aurait cependant 3 bataillons)
Il reçoit aussi en renfort les deux Régiment de Parachutistes avec des éléments de soutien de la
o 1re Division de Parachutistes, ainsi que les bataillons de forteresse 904, 923 (Pour certaines sources Batterie de forteresse) et "Reggio" (Ce dernier est un bataillon de remplacements ex-Marsch Bataillon 69).
o 2e compagnie du 504e Bataillon de Chars (Type Tigre I) (17 Tiger I) affecté à la Division Hermann Göring.
Tigres à Gela (Sicile 1943)
o 4. batterie du I./Werfer Regiment 71
o 926e Bataillon de Forteresse
o Messina Bataillon de construction
o 926e Bataillon de Forteresse
o Messina Bataillon de construction
mardi 23 juin 2009
Division blindée Hermann Göring (1)
Historine s'intéresse à la Division blindée Hermann Göring en Sicile (1943)
Désignations successives
• Février 1933 à juin 1933 : Polizeiabteilung z. B.V. Wecke
• Juin 1933 à janvier 1934 : Landespolizeigruppe Wecke z. B.V
• Janvier 1934 à septembre 1935 : Landespolizeigruppe General Göring
• Septembre 1935 à début 1941 : Regiment General Göring
• Début 1941 à juillet 1942 : Regiment (mot) Hermann Göring
• Juillet 1942 à octobre 1942 : Brigade Hermann Göring
• Octobre 1942 à juin 1943 : Division Hermann Göring
• Juin 1943 à avril 1944 : Panzerdivision Hermann Göring
• Avril 1944 à octobre 1944 : Fallschirm-Panzer-Division 1. Hermann Göring
• Octobre 1944 à mai 1945 : Fallschirm-Panzerkorps Hermann Göring
Petit rappel historique :
Hermann Goering en 1933 crée une unité de police baptisée Polizei Abt z.b. v. Cette unité devient le Régiment Général Goering en octobre 35 et est rattachée à la Luftwaffe, en même temps se forment des unités parachutistes. A l’aube de la 2nde GM, cette unité est constituée uniquement de canons de Flak lourds (88mm) et légers (20mm et 37mm) et de 20mm autoportés.
Pendant la campagne de Pologne, le Régiment protège Berlin. En avril 40, un détachement est envoyé en Norvège à Narvik contre les Britanniques et Norvégiens. Le Régiment participe à la campagne de France uniquement en soutien terrestre et anti-aérien. Puis en juin 41, il participe à l’opération Barbarossa (attaque de la Russie), il combat prés de Dubno, Jitomir région de Kiev.
A cette époque, le Régiment n’a pas de blindé à part une Cie de reconnaissance. En juillet 42, le Régiment devient Brigade Hermann Goering, constituée de 2 Régiments : le 1ère avec ses 3 bataillons de fusiliers, 1 Cie de Pak et 1ère Cie de chars et le 2nde avec un Régiment de Flak avec 12 batteries lourdes et légères. La création d'un 3° Bataillon entraînera la création de 2 batteries supplémentaires et une restructuration des bataillons.
En Octobre 42, la brigade devient Division Hermann Goering, elle stationne en Bretagne. En décembre 42, transfert à Naples puis février 43 départ vers la Tunisie, combat à Kairouan, Pont du Fahs et Tunis, où l’armée d’Afrique capitule avec de nombreux éléments de la H.G.
Cependant des éléments de la H.G ont réussi à fuir en Sicile. En Mai 43 reconstitution de l’unité qui devient Panzer division Hermann Goering. Elle se rend en Sicile avec 3 Pz Abt équipés de Pz III, IV et Stug III, elle a le soutien de 17 tiger I de la S.Pz.Abt 504. Elle combat avec les 15° et 29° Pz Gren Division. En août 43 la Division est dans la région de Naples, puis combat à Salerne. Elle participe au retrait des œuvres de l’abbaye de Cassino et combat sur place. Puis elle livre des combats sur la ligne Gustav à Isola bella, Cisterna.
En mai 44, elle devient Fallchirmpanzer division Hermann Goering, sans que cela change beaucoup de choses à sa constitution. Puis retraite en combattant sur la ligne Gothique du côté de Florence. A partir de cette époque la H.G combat uniquement sur le Front de L’Est. Transférée vers Varsovie en juillet 44, de durs combats sur la tête de pont de Warka du côté de Wolomin l’attendent. Elle y combat avec les 4° et 19° Pz Division et la 5° Pz Division SS WIKING, puis elle retraite sur la Vistule.
Devenue Fallshirmpanzer Korps Hermann Goering, elle est constituée par la 1ère Fallshirmpanzer Division HG et la 2nde Fallshirmpanzer Gren Division HG. L’ensemble part en Prusse Orientale en octobre 44 à Insterburg, combat à Memel, la 1ère Division combat dans le secteur Trakehnem tandis que la 2nde dans le secteur de Grosswaltersdorf. La 1ère est transférée dans le secteur de Lotz en Pologne (01/45) et combat dans la région de la Warthe tandis que la 2nde Division se retrouve encerclée à Heiligenbeil (03/45). La 2nde Division parvient à s’enfuir avec très peu d’effectif et pas de matériel. Elle retrouve ensuite la 1ère en Saxe dans la région de Glogau. La 1ère combat dans la région de Kodersdorf (04/45) à côté de la Grossdeutchland puis à Bautzen et au Nord Ouest de Dresde (05/45) tandis que la 2nde combat au sud de Dresde, derniers combats des unités de la H.G.
Hermann Goering en 1933 crée une unité de police baptisée Polizei Abt z.b. v. Cette unité devient le Régiment Général Goering en octobre 35 et est rattachée à la Luftwaffe, en même temps se forment des unités parachutistes. A l’aube de la 2nde GM, cette unité est constituée uniquement de canons de Flak lourds (88mm) et légers (20mm et 37mm) et de 20mm autoportés.
Pendant la campagne de Pologne, le Régiment protège Berlin. En avril 40, un détachement est envoyé en Norvège à Narvik contre les Britanniques et Norvégiens. Le Régiment participe à la campagne de France uniquement en soutien terrestre et anti-aérien. Puis en juin 41, il participe à l’opération Barbarossa (attaque de la Russie), il combat prés de Dubno, Jitomir région de Kiev.
A cette époque, le Régiment n’a pas de blindé à part une Cie de reconnaissance. En juillet 42, le Régiment devient Brigade Hermann Goering, constituée de 2 Régiments : le 1ère avec ses 3 bataillons de fusiliers, 1 Cie de Pak et 1ère Cie de chars et le 2nde avec un Régiment de Flak avec 12 batteries lourdes et légères. La création d'un 3° Bataillon entraînera la création de 2 batteries supplémentaires et une restructuration des bataillons.
En Octobre 42, la brigade devient Division Hermann Goering, elle stationne en Bretagne. En décembre 42, transfert à Naples puis février 43 départ vers la Tunisie, combat à Kairouan, Pont du Fahs et Tunis, où l’armée d’Afrique capitule avec de nombreux éléments de la H.G.
Cependant des éléments de la H.G ont réussi à fuir en Sicile. En Mai 43 reconstitution de l’unité qui devient Panzer division Hermann Goering. Elle se rend en Sicile avec 3 Pz Abt équipés de Pz III, IV et Stug III, elle a le soutien de 17 tiger I de la S.Pz.Abt 504. Elle combat avec les 15° et 29° Pz Gren Division. En août 43 la Division est dans la région de Naples, puis combat à Salerne. Elle participe au retrait des œuvres de l’abbaye de Cassino et combat sur place. Puis elle livre des combats sur la ligne Gustav à Isola bella, Cisterna.
En mai 44, elle devient Fallchirmpanzer division Hermann Goering, sans que cela change beaucoup de choses à sa constitution. Puis retraite en combattant sur la ligne Gothique du côté de Florence. A partir de cette époque la H.G combat uniquement sur le Front de L’Est. Transférée vers Varsovie en juillet 44, de durs combats sur la tête de pont de Warka du côté de Wolomin l’attendent. Elle y combat avec les 4° et 19° Pz Division et la 5° Pz Division SS WIKING, puis elle retraite sur la Vistule.
Devenue Fallshirmpanzer Korps Hermann Goering, elle est constituée par la 1ère Fallshirmpanzer Division HG et la 2nde Fallshirmpanzer Gren Division HG. L’ensemble part en Prusse Orientale en octobre 44 à Insterburg, combat à Memel, la 1ère Division combat dans le secteur Trakehnem tandis que la 2nde dans le secteur de Grosswaltersdorf. La 1ère est transférée dans le secteur de Lotz en Pologne (01/45) et combat dans la région de la Warthe tandis que la 2nde Division se retrouve encerclée à Heiligenbeil (03/45). La 2nde Division parvient à s’enfuir avec très peu d’effectif et pas de matériel. Elle retrouve ensuite la 1ère en Saxe dans la région de Glogau. La 1ère combat dans la région de Kodersdorf (04/45) à côté de la Grossdeutchland puis à Bautzen et au Nord Ouest de Dresde (05/45) tandis que la 2nde combat au sud de Dresde, derniers combats des unités de la H.G.
Crimes de Guerre
Selon un rapport du gouvernement anglais, la Division Hermann Göring serait compromise dans plusieurs actions qualifiées de crimes de guerre notamment en Italie. L’une d’entre elles a eu lieu lors de l’encerclement du village Civtella dans le Val de Chiana le 6 juin1944 (250 civls furent massacrés).
Prés de 800 soldats de cette même division ont pris part aux combats durant l’insurrection du ghetto de Varsovie. Dans le district de Wola (lieu d’affectation de la Hg), des masssacres de masses ont été commis. Les unités concernées sont :
• II./Fallschirm-Panzer-Regiment "Hermann Göring" (20 PzKpfw IV tanks)
• III./Fallschirm-Panzergrenadier-Regiment 2. "Hermann Göring"
• IV./Fallschirm-Panzer-Artillerie-Regiment "Hermann Göring"
Des sources polonaises affirment que des soladtas de la division Herman Goering utilisaient des civils comme boucliers humains contre les attaques de chars.
Selon un rapport du gouvernement anglais, la Division Hermann Göring serait compromise dans plusieurs actions qualifiées de crimes de guerre notamment en Italie. L’une d’entre elles a eu lieu lors de l’encerclement du village Civtella dans le Val de Chiana le 6 juin1944 (250 civls furent massacrés).
Prés de 800 soldats de cette même division ont pris part aux combats durant l’insurrection du ghetto de Varsovie. Dans le district de Wola (lieu d’affectation de la Hg), des masssacres de masses ont été commis. Les unités concernées sont :
• II./Fallschirm-Panzer-Regiment "Hermann Göring" (20 PzKpfw IV tanks)
• III./Fallschirm-Panzergrenadier-Regiment 2. "Hermann Göring"
• IV./Fallschirm-Panzer-Artillerie-Regiment "Hermann Göring"
Des sources polonaises affirment que des soladtas de la division Herman Goering utilisaient des civils comme boucliers humains contre les attaques de chars.
Désignations successives
• Février 1933 à juin 1933 : Polizeiabteilung z. B.V. Wecke
• Juin 1933 à janvier 1934 : Landespolizeigruppe Wecke z. B.V
• Janvier 1934 à septembre 1935 : Landespolizeigruppe General Göring
• Septembre 1935 à début 1941 : Regiment General Göring
• Début 1941 à juillet 1942 : Regiment (mot) Hermann Göring
• Juillet 1942 à octobre 1942 : Brigade Hermann Göring
• Octobre 1942 à juin 1943 : Division Hermann Göring
• Juin 1943 à avril 1944 : Panzerdivision Hermann Göring
• Avril 1944 à octobre 1944 : Fallschirm-Panzer-Division 1. Hermann Göring
• Octobre 1944 à mai 1945 : Fallschirm-Panzerkorps Hermann Göring
Le Semovente 90/53
Historine s'intéresse aujourd'hui à un engin italien peu connu : le Semovente 90/53.
Bonne lecture.
le chasseur de chars : Semovente 90/53
La nécessité de disposer d'un canon automoteur antichar de grande puissance se fit sentir sur le front russe, où les canons de 47/32 se révélaient incapables d'affronter les chars moyens de l'Armée Rouge. Ayant à disposition l'excellent canon Ansaldo de 90/53, l'Esercito pensa alors réaliser un semovente (chasseur de char) en installant cette pièce sur le châssis du futur char lourd P26/40. Mais comme le développement de ce dernier accumulait les retards, c'est finalement sur le châssis du char moyen M14/41 que fut installé le canon Ansaldo.
La firme Ansaldo reçu le cahier des charges du nouveau véhicule le 29 décembre 1941. Mais Ansaldo avait commencé à travailler sur ce projet dès le début de l'automne, et un modèle en bois était déjà finalisé en novembre. Son projet fut approuvé le 27 janvier suivant et le prototype du semovente M.41M (pour Modificato) était prêt à entreprendre les tests le 5 mars 1942. En fait, l'Esercito avait passé une commande pour 30 exemplaires dès le 17 janvier !
Etant donné la longueur de la bouche de feu, la seule solution était de l'installer à l'arrière du châssis, qui fut de plus allongé de 17 cm. Le moteur fut également déplacé vers le centre du véhicule. Cette configuration ne permettait d'avoir qu'une protection frontale et latérale pour les deux membres d'équipage. Cependant, la portée utile de la pièce, qui atteignait 14 km, mettait les servants à l'abri des tirs d'armes automatiques.
La vitesse théorique maximale de 35 km/h sur route ne fut jamais atteinte, car le moteur souffrait de surchauffe lorsque le blindé dépassait les 20-25 km/h. L'autre carence de ce blindé était sa faible capacité d'emport en munitions. Pour y palier, chaque semovente M.41M était accompagné par un carro L6 portamunizioni tractant une remorque porte-munitions, qui embarquaient à eux deux 66 obus.
Les 30 exemplaires commandés furent livrés en avril 1942 et déclarés opérationnels le 16 août. Sur ce total, 24 équipèrent le 10° Reggimento Artiglieria Controcarro Semovente composé des CLXI°, CLXII° et CLXIII° gruppi. Chaque groupe comprenait 8 semoventi, 8 L6 porte-munitions avec leurs remorques et 4 carri comando sur châssis M.41.
Bien qu'initialement destiné au front russe, ce régiment fut déployé en Sicile le 17 décembre 1942 aux ordres du colonel Ugo Bedogni. Décoré de la médaille d'argent de la valeur militaire et cité au bulletin de guerre du 24 juillet 1943, le régiment fut dissous le 31 juillet suite aux combats qui l'opposèrent aux chars alliés lors de la défense de la Sicile. Quatre semoventi auraient été capturés par les Alliés, dont un, immatriculé RE 5825, est aujourd'hui exposé à Aberdeen, aux Etats-Unis.
Les 6 exemplaires de réserve restés à Nettuno furent capturés par les Allemands après l'armistice du 8 septembre 1943. Rebaptisés Selbfahrlafette 90/53 801(i), ils ne furent vraisemblablement pas utilisés par leurs nouveaux propriétaires.
Fiche technique
Longeur : 5,08 m
Largeur : 2,28 m
Hauteur : 2,30 m
Moteur : Fiat SPA 15T M41 diesel à 8 cylindres en V de 11980 cm3, refroidis à l'eau, développant 145 CV à 1900 tours/min
Poids : 15,7 tonnes
Equipage : 2
Vitesse maximale : 25 km/h sur route
Autonomie : 150 km sur route
Protection : de 6 à 30 mm
Armement : un canon Ansaldo de 90/53 (8 coups)
Bonne lecture.
le chasseur de chars : Semovente 90/53
La nécessité de disposer d'un canon automoteur antichar de grande puissance se fit sentir sur le front russe, où les canons de 47/32 se révélaient incapables d'affronter les chars moyens de l'Armée Rouge. Ayant à disposition l'excellent canon Ansaldo de 90/53, l'Esercito pensa alors réaliser un semovente (chasseur de char) en installant cette pièce sur le châssis du futur char lourd P26/40. Mais comme le développement de ce dernier accumulait les retards, c'est finalement sur le châssis du char moyen M14/41 que fut installé le canon Ansaldo.
La firme Ansaldo reçu le cahier des charges du nouveau véhicule le 29 décembre 1941. Mais Ansaldo avait commencé à travailler sur ce projet dès le début de l'automne, et un modèle en bois était déjà finalisé en novembre. Son projet fut approuvé le 27 janvier suivant et le prototype du semovente M.41M (pour Modificato) était prêt à entreprendre les tests le 5 mars 1942. En fait, l'Esercito avait passé une commande pour 30 exemplaires dès le 17 janvier !
Etant donné la longueur de la bouche de feu, la seule solution était de l'installer à l'arrière du châssis, qui fut de plus allongé de 17 cm. Le moteur fut également déplacé vers le centre du véhicule. Cette configuration ne permettait d'avoir qu'une protection frontale et latérale pour les deux membres d'équipage. Cependant, la portée utile de la pièce, qui atteignait 14 km, mettait les servants à l'abri des tirs d'armes automatiques.
La vitesse théorique maximale de 35 km/h sur route ne fut jamais atteinte, car le moteur souffrait de surchauffe lorsque le blindé dépassait les 20-25 km/h. L'autre carence de ce blindé était sa faible capacité d'emport en munitions. Pour y palier, chaque semovente M.41M était accompagné par un carro L6 portamunizioni tractant une remorque porte-munitions, qui embarquaient à eux deux 66 obus.
Les 30 exemplaires commandés furent livrés en avril 1942 et déclarés opérationnels le 16 août. Sur ce total, 24 équipèrent le 10° Reggimento Artiglieria Controcarro Semovente composé des CLXI°, CLXII° et CLXIII° gruppi. Chaque groupe comprenait 8 semoventi, 8 L6 porte-munitions avec leurs remorques et 4 carri comando sur châssis M.41.
Bien qu'initialement destiné au front russe, ce régiment fut déployé en Sicile le 17 décembre 1942 aux ordres du colonel Ugo Bedogni. Décoré de la médaille d'argent de la valeur militaire et cité au bulletin de guerre du 24 juillet 1943, le régiment fut dissous le 31 juillet suite aux combats qui l'opposèrent aux chars alliés lors de la défense de la Sicile. Quatre semoventi auraient été capturés par les Alliés, dont un, immatriculé RE 5825, est aujourd'hui exposé à Aberdeen, aux Etats-Unis.
Les 6 exemplaires de réserve restés à Nettuno furent capturés par les Allemands après l'armistice du 8 septembre 1943. Rebaptisés Selbfahrlafette 90/53 801(i), ils ne furent vraisemblablement pas utilisés par leurs nouveaux propriétaires.
Fiche technique
Longeur : 5,08 m
Largeur : 2,28 m
Hauteur : 2,30 m
Moteur : Fiat SPA 15T M41 diesel à 8 cylindres en V de 11980 cm3, refroidis à l'eau, développant 145 CV à 1900 tours/min
Poids : 15,7 tonnes
Equipage : 2
Vitesse maximale : 25 km/h sur route
Autonomie : 150 km sur route
Protection : de 6 à 30 mm
Armement : un canon Ansaldo de 90/53 (8 coups)
lundi 22 juin 2009
Les R35 dans la défaite
Historine continue son tour d'horizon des chars français après 1940. Aujourd'hui, les chars Renault R35.
Bonne lecture.
Bonne lecture.
Les R35 après la défaite :
Après la défait de 1940, une grande partie des R35 (843 exactement) est tombé aux mains des forces allemandes.
131 ont été utilisés directement sous l’appellation Panzerkampfwagen 35R 731 (f). Une partie a été reconstruit et convertit, après avoir vu leur tourelle enlevée) en transport de munitions ou tracteurs d’artillerie.
Un grand nombre (174) a été converti en chasseur de char armé d’un canon de 47mm sous le vocable Panzerjäger I (4,7 cm PaK(t) auf Panzerkampfwagen 35R(f) ).
Certains ont été donnés (Italie : 124) ou vendus (Bulgarie :environ 40). Les Renault R.35 italiens furent donc répartis entre les CI° et CII° battaglioni du 131° Reggimento Fanteria Carrista, destiné à la défense de la Sicile. Les tourelles des chars des trois compagnies du CI° battaglione étaient décorées de l'emblème d'un poulain cabré pour la 1ère, d'une tête de bélier pour la 2ème et d'éclairs pour la 3ème. Quant aux chars du CII° battaglione, une couleur de jeu de cartes était peinte de chaque côté de leur tourelle.
Lors de l'invasion de la Sicile, en juillet 1943, ces deux bataillons furent scindés en 7 groupes mobiles postés à la défense des terrains d'aviation. Les chars du CI° bataillon étaient répartis entre les groupes D (2 R.35 de commandement du bataillon et 13 de la 3ème compagnie) à Miterbianco, E (15 R.35 de la 1ère compagnie) à Niscemi, F (10 R.35 de la 2ème compagnie) à Rosolino et G (1er peloton de la 2ème compagnie) à Comiso. Ces quatre groupes dépendaient du XIV° CdA.
Quant aux chars du CII° bataillon, ils étaient répartis entre les groupes A (4ème compagnie) à Paceco, B (6ème compagnie) à Santa Ninfa et C (5ème compagnie) à Portella Misilbesi. Ces trois groupes soutenaient l'action du XIII° CdA, et plus précisément de la division Assietta. Ils se sacrifièrent le 31 juillet, gagnant ainsi une citation au bulletin de guerre.
La Roumanie récupéra 34 R 35s en provenance du 21ème bataillon de chars légers Polonais quand celui passa la frontière en 1939 pour échapper à la capture. 33 des chars roumains furent reconstruit en 1943 et 1944 avec un canon de 45mm russe. 3 véhicules polonais furent capturés par les Hongrois.
Les Suisses récupèrent 12 R35 échappés de France en 1940. Après la victoire allemande contre la Yougoslavie en 1941, le nouvel état indépendant de Croatie récupéra une partie des R35 survivants des affrontements avec la 11ème Panzer Division du 13 et 14 avril 1941.
En 1944, 14 R 35 servent de chars d’entraînement dans la 7ème armée au sein du 100ème bataillon de char d’entraînement. Le 6 juin 1944, ils sont la première unité disponible envoyée en renfort pour combattre les parachutistes US prés de Sainte-Mère-Église. Lors d’une contre attaque du 1057ème régiment de Grenadier, des R35 percèrent les lignes américaines et atteignirent le poste de commandement du 1er bataillon, 505ème Régiment de parachutistes avant d’être détruits à coups de bazooka.
Post Guerre : Syrie 1948
Les derniers combats du R35 eurent lieu le 20 mai 1948. 5 R 35s prirent part l’assaut syrien sur le kibboutz de Degania en Galilée. Les défenseurs armés d’un canon antichar de 20 mm et de cocktails Molotov, réussirent à détruire 3 R 35 et obligèrent les deux survivants à retraiter. Un des R35 détruits est resté au kibboutz servant de mémorial de la guerre d’indépendance de 1948. Certains des chars syriens avaient été réarmés de canons de 40mm anglais.
Après la défait de 1940, une grande partie des R35 (843 exactement) est tombé aux mains des forces allemandes.
131 ont été utilisés directement sous l’appellation Panzerkampfwagen 35R 731 (f). Une partie a été reconstruit et convertit, après avoir vu leur tourelle enlevée) en transport de munitions ou tracteurs d’artillerie.
Un grand nombre (174) a été converti en chasseur de char armé d’un canon de 47mm sous le vocable Panzerjäger I (4,7 cm PaK(t) auf Panzerkampfwagen 35R(f) ).
Certains ont été donnés (Italie : 124) ou vendus (Bulgarie :environ 40). Les Renault R.35 italiens furent donc répartis entre les CI° et CII° battaglioni du 131° Reggimento Fanteria Carrista, destiné à la défense de la Sicile. Les tourelles des chars des trois compagnies du CI° battaglione étaient décorées de l'emblème d'un poulain cabré pour la 1ère, d'une tête de bélier pour la 2ème et d'éclairs pour la 3ème. Quant aux chars du CII° battaglione, une couleur de jeu de cartes était peinte de chaque côté de leur tourelle.
Lors de l'invasion de la Sicile, en juillet 1943, ces deux bataillons furent scindés en 7 groupes mobiles postés à la défense des terrains d'aviation. Les chars du CI° bataillon étaient répartis entre les groupes D (2 R.35 de commandement du bataillon et 13 de la 3ème compagnie) à Miterbianco, E (15 R.35 de la 1ère compagnie) à Niscemi, F (10 R.35 de la 2ème compagnie) à Rosolino et G (1er peloton de la 2ème compagnie) à Comiso. Ces quatre groupes dépendaient du XIV° CdA.
Quant aux chars du CII° bataillon, ils étaient répartis entre les groupes A (4ème compagnie) à Paceco, B (6ème compagnie) à Santa Ninfa et C (5ème compagnie) à Portella Misilbesi. Ces trois groupes soutenaient l'action du XIII° CdA, et plus précisément de la division Assietta. Ils se sacrifièrent le 31 juillet, gagnant ainsi une citation au bulletin de guerre.
La Roumanie récupéra 34 R 35s en provenance du 21ème bataillon de chars légers Polonais quand celui passa la frontière en 1939 pour échapper à la capture. 33 des chars roumains furent reconstruit en 1943 et 1944 avec un canon de 45mm russe. 3 véhicules polonais furent capturés par les Hongrois.
Les Suisses récupèrent 12 R35 échappés de France en 1940. Après la victoire allemande contre la Yougoslavie en 1941, le nouvel état indépendant de Croatie récupéra une partie des R35 survivants des affrontements avec la 11ème Panzer Division du 13 et 14 avril 1941.
En 1944, 14 R 35 servent de chars d’entraînement dans la 7ème armée au sein du 100ème bataillon de char d’entraînement. Le 6 juin 1944, ils sont la première unité disponible envoyée en renfort pour combattre les parachutistes US prés de Sainte-Mère-Église. Lors d’une contre attaque du 1057ème régiment de Grenadier, des R35 percèrent les lignes américaines et atteignirent le poste de commandement du 1er bataillon, 505ème Régiment de parachutistes avant d’être détruits à coups de bazooka.
R35 capturés en normandie
Post Guerre : Syrie 1948
Les derniers combats du R35 eurent lieu le 20 mai 1948. 5 R 35s prirent part l’assaut syrien sur le kibboutz de Degania en Galilée. Les défenseurs armés d’un canon antichar de 20 mm et de cocktails Molotov, réussirent à détruire 3 R 35 et obligèrent les deux survivants à retraiter. Un des R35 détruits est resté au kibboutz servant de mémorial de la guerre d’indépendance de 1948. Certains des chars syriens avaient été réarmés de canons de 40mm anglais.
R35 syrien au mémorial de Degania
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