District
De SANGIN, AFGHANISTAN
Scénar
hypothétique en 2011
Partie
du samedi 23 mars 2013
Le
taleb : bibi en personne et Allah en couverture
Les
Infidèles Imberbes : Pascal et Damien
(L'ami
Jérôme qui devait être présent a été cantonné à la maison par
sa moitié : PUNI !)
Ces Sans Foi ont tiré au mortier de
120 mm sur nos compagnes qui rentraient des champs. Afin d'éviter
les foudres de leur Dieu, ces Maudits ont tenté de cacher leurs vils
agissements en envoyant leur meute de Rosés aux Tâches de Rousseur
pour se faire pardonner de la population de Sangin et tenter de les
rafistoler pour se rabibocher avec elle. 5 points de victoire.
Mise
en place : au centre du terrain gisent 4 civils qui se sont pris une
salve "blue on blue" de 120 mm sur la tronche. Le Rosbif a
donc pour devoir de se rendre sur place pour tenter de soigner les
blessés et ramener les morts le cas échéant vers l'arrière pour
évacuation.
Le
taleb est là pour les en empêcher.
Le
scénario est censé être joué par des américains. N'ayant pas
d'américains encore (ou pas suffisamment), nous utiliserons donc des
britanniques. Cependant, comme il est nécessaire de placer 2 MBT sur
le théâtre d'opération, et qu'aucun Challenger n'a jamais été
déployé en Afghanistan, nous utiliserons donc 2 Abrams.
1er
tour : nos Rosés, très frileux, "osent" franchir le wadi
à sec, team après team. Le pauvre taleb ne pouvait pas faire
grand-chose, ne pouvant se cacher comme à son habitude ou tendre
d'embuscades, un Raven se promenant en vol circulaire empêchant le
turbaneux de se mouvoir à sa guise.
Un Abrams, encore plus frileux, se précipite dare-dare dans l'un des rares bosquets présents sur le champ de bataille, craignant une attaque surprise à la "kalach" ! Une des dernières teams franchissant le wadi se prend alors un tir d'un groupe taleb qui avait réussi à se cacher du drone. 1ère perte britannique et pas des moindres : 1 mort. Un silence total régna aussitôt autour de la table. Bon, le taleb, comme à son habitude, s'en était déjà pris plein la poire.
Un Abrams, encore plus frileux, se précipite dare-dare dans l'un des rares bosquets présents sur le champ de bataille, craignant une attaque surprise à la "kalach" ! Une des dernières teams franchissant le wadi se prend alors un tir d'un groupe taleb qui avait réussi à se cacher du drone. 1ère perte britannique et pas des moindres : 1 mort. Un silence total régna aussitôt autour de la table. Bon, le taleb, comme à son habitude, s'en était déjà pris plein la poire.
2ème
tour : le taleb a tenté des coups sournois en essayant de placer des
IED anti-AFV mais comme à son habitude, l'ami Pascal a jeté les dés
qui tuent. Impossible de placer une attaque. Et les rares tests de
Réaction réussis par l'ami taleb qui auraient pu permettre de temps
en temps de titiller le Rosbif sont contrés par des jets de dés de
Défense démentiels ! Allah n'était pas présent ce jour-là ; il
devait certainement s'occuper des 100 000 vierges de son entourage.
3ème
tour : la vague "rosée" enfin décide de s'ébranler en
masse devant le peu de réussite du taleb. Groupe après groupe, les
turbanneux sont hachés par les tirs des HMG des chars. Même pas la
peine de tirer une seule fois le canon allemand de 120 mm. Malgré le
moral très élevé des leaders afghans (moral 12), ce n'était pas
suffisant pour contrer les tirs.
4ème
tour : le taleb parvient cependant à faucher une autre team, mais
les dés d'enfer des Occidentaux parviennent à contrer les
blessures.
5ème
tour : test de niveau de blessure des civils : aucune perte ! Là
encore Allah était avec les copines et avait détourné son regard
des siens. Les Coalisés alors entreprennent un repli général. Les
renforts talebs, trop près de leurs bases arrière, ne peuvent pas
poursuivre, épiés par le drone qui leur empêche tout mouvement
rapide.
Conclusion
:
Le
scénar est somme toute assez ardu pour le taleb mais pas impossible
pour lui. Avec un minimum de chance il est possible de renverser la
vapeur.
La
présence du drone sur la table a inhibé toutes les possibilités de
combat spécifique au taleb, comme l'embuscade, le déploiement caché
et la téléportation (l'OCC).
Ce scénar est à refaire car il met en présence de nombreuses troupes permettant d'impliquer 4 joueurs.
Pour des raisons que je qualifierai de "non stress", j'ai accordé 2 tours de jeu supplémentaires aux Coalisés afin que ces derniers ne subissent pas trop une pression en tentant de conclure rapidement la mission dans les délais impartis. Nos amis avaient encore 3 tours pour sortir ce qui à mon avis était plus que suffisant.
Chaque scénar FoF a été testé plusieurs fois par de nombreux joueurs expérimentés aux Etats Unis afin que chaque camp ait une possibilité de gagner, d'où un nombre de tours impartis à respecter.
Avec mon pote J-C, soit on respecte le nombre de tours et cela implique le fait de prendre des risques, soit on accorde un tour supplémentaire. Là, j'ai mis 2 tours, j'ai exagéré, mais c'est pas grave, on s'est bien amusés tout de même.
CQFD
:
- Un seul joueur peut gérer facilement le camp taleb. Le taleb est réactif. Il est souvent inactif, surtout au début.
- Les Coalisés, au nombre de 2, ont bien géré leurs troupes chacun de leur côté. Ils ont émis dès le départ de fortes craintes dans la gestion de leurs unités car ils trouvaient qu'ils en avaient trop chacun ; or le taleb à lui seul, a eu jusqu'au double de troupes dans le courant de la partie. Chacun joueur de l'ISAF avait 6 unités (hors unité de commandement) et les 2 MBT. Le taleb, dès le départ avait à lui seul 9 unités hors renforts. Mais nos joueurs se rendront compte, après plusieurs parties et une meilleure connaissance de la règle que 6 unités à gérer c'est vraiment très peu !
CR par Alex, commentaires photos par Pascal
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