En 1806, Napoléon donna la principauté de Neufchâtel (qui venait de lui être cédée par le roi de Prusse) au maréchal Berthier.
Un décret impérial du 11 mai 1807 créa un corps d’infanterie sous le titre de "Bataillon de Neuchätel". Ce bataillon devait être recruté dans la principauté, dans les cantons suisses ou dans le Valais. Il fut formé en juillet 1807 à Besançon sous la direction du capitaine de Bosset.Campagnes :
Le 27 août 1807, une compagnie d’artilleurs et de sapeurs fut attachée au bataillon. A peine organisé, le bataillon fut envoyé au Havre, où il fit ses premières armes dans des combats contre l’escadre anglaise.
Un décret impérial du 11 mai 1807 créa un corps d’infanterie sous le titre de "Bataillon de Neuchätel". Ce bataillon devait être recruté dans la principauté, dans les cantons suisses ou dans le Valais. Il fut formé en juillet 1807 à Besançon sous la direction du capitaine de Bosset.Campagnes :
Le 27 août 1807, une compagnie d’artilleurs et de sapeurs fut attachée au bataillon. A peine organisé, le bataillon fut envoyé au Havre, où il fit ses premières armes dans des combats contre l’escadre anglaise.
Le bataillon prit ensuite part à la campagne d’Autriche de 1809, au cours de laquelle il fut chargé de la garde du quartier général de la Grande Armée.
En 1810, il fit partie du 9e corps de l'armée d'Espagne sous les ordres du général Drouet d'Erlon, division Claparède, et participa au siège de Ciudad-Rodrigo.
Le 1er avril 1811, il comptait 21 officiers et 545 sous-officiers et soldats à l'effectif. En mai, il fut affecté à l'armée du nord de l'Espagne sous les ordres du maréchal Bessières et combattit le 27 septembre à Alcoa contre les troupes anglo-portugaises de Wellington. Il resta sur ce terrain d’opérations jusqu’au 1er mars 1812., époque à laquelle il est renvoyé en France pour prendre part à l’expédition de Russie.
Affecté à l’état-major général, il marcha constamment à la suite de la Garde impériale, et assista aux batailles de Smolensk, la Moskowa et Krasnoïé. Il subit de lourdes pertes au cours de la retraite : 1027 hommes prirent part à la campagne, 16 seulement en revinrent.
Reconstitué en 1813, il prit part aux batailles de Lützen, Bautzen, Dresde, Leipzig et Hanau.
En 1814, la principauté de Neuchâtel retourna sous la souveraineté du roi de Prusse, et le bataillon fut dissous le 1er juin 1814. Un nouveau bataillon, de tirailleurs, fut levé qui prit rang dans la garde royale prussienne jusqu’en 1814, époque où le canton de Neuchâtel recouvra son indépendance.
En 1810, il fit partie du 9e corps de l'armée d'Espagne sous les ordres du général Drouet d'Erlon, division Claparède, et participa au siège de Ciudad-Rodrigo.
Le 1er avril 1811, il comptait 21 officiers et 545 sous-officiers et soldats à l'effectif. En mai, il fut affecté à l'armée du nord de l'Espagne sous les ordres du maréchal Bessières et combattit le 27 septembre à Alcoa contre les troupes anglo-portugaises de Wellington. Il resta sur ce terrain d’opérations jusqu’au 1er mars 1812., époque à laquelle il est renvoyé en France pour prendre part à l’expédition de Russie.
Affecté à l’état-major général, il marcha constamment à la suite de la Garde impériale, et assista aux batailles de Smolensk, la Moskowa et Krasnoïé. Il subit de lourdes pertes au cours de la retraite : 1027 hommes prirent part à la campagne, 16 seulement en revinrent.
Reconstitué en 1813, il prit part aux batailles de Lützen, Bautzen, Dresde, Leipzig et Hanau.
En 1814, la principauté de Neuchâtel retourna sous la souveraineté du roi de Prusse, et le bataillon fut dissous le 1er juin 1814. Un nouveau bataillon, de tirailleurs, fut levé qui prit rang dans la garde royale prussienne jusqu’en 1814, époque où le canton de Neuchâtel recouvra son indépendance.
Uniformes :
Le bataillon de Neuchâtel portait un habit veste de coupe particulière, à l’allemande, dont le fond était de couleur jaune/chamois ; le collet, les revers, parements étaient de drap rouge passepoilés de blanc, les retroussis étaient blancs. Ces couleurs rappelaient celles des armoiries de la principauté de Neuchâtel.
Boutons blancs portant au centre : bataillon de Neuchâtel, et à l’entour : Empire Français.
Les épaulettes étaient blanches pour les compagnies ordinaires, vertes à tournantes rouges pour les voltigeurs, et écarlates à tournantes blanche pour les grenadiers.
Les hommes portaient le pantalon serrant blanc avec de courtes guêtres noires. Les grenadiers étaient coiffés d’un bonnet à poil sans plaque ni cordon ni plumet ; les chasseurs et les voltigeurs portaient le shako à plaque de cuivre. Celui des voltigeurs portait un galon vert, et des cordons et raquettes de la même couleur.
Le bataillon de Neuchâtel portait un habit veste de coupe particulière, à l’allemande, dont le fond était de couleur jaune/chamois ; le collet, les revers, parements étaient de drap rouge passepoilés de blanc, les retroussis étaient blancs. Ces couleurs rappelaient celles des armoiries de la principauté de Neuchâtel.
Boutons blancs portant au centre : bataillon de Neuchâtel, et à l’entour : Empire Français.
Les épaulettes étaient blanches pour les compagnies ordinaires, vertes à tournantes rouges pour les voltigeurs, et écarlates à tournantes blanche pour les grenadiers.
Les hommes portaient le pantalon serrant blanc avec de courtes guêtres noires. Les grenadiers étaient coiffés d’un bonnet à poil sans plaque ni cordon ni plumet ; les chasseurs et les voltigeurs portaient le shako à plaque de cuivre. Celui des voltigeurs portait un galon vert, et des cordons et raquettes de la même couleur.
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