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jeudi 10 septembre 2009

La bataille des Thermopyles - (17 au 19 Septembre 480 avant JC)

Historine s'intéresse à la fameuse bataille des Thermopyles ... 
Bonne lecture.

La bataille des Thermopyles
La bataille des Thermopyles, célèbre pour son dénouement tragique, est aussi emblématique du courage et du sens du sacrifice. C’est une lutte à mort qui opposa les Perses aux Grecs dans le cadre de la seconde guerre médique (Vème siècle avant J.C). Les combats durèrent 3 jours du 17 au 19 septembre 480 avant JC.

Le contexte :
Au Vème siècle avant Jésus Christ, la Grèce va être le théâtre d’affrontements constants entre Grecs et Perses. L’empire Perse est alors immense et recouvre une grande partie du Moyen Orient. Les cités grecques ne sont, elles, pas totalement unifiées. Dans ce contexte, Darius 1er va déclencher la première Guerre Médique visant à soumettre les cités grecques. Le débarquement est un échec pour Darius avec la fameuse défaite infligée par les Athéniens à Marathon. Darius meurt en -486 et son fils, Xerxès 1er, lui succède. Celui-ci, voulant se venger de la défaite de Marathon, organise une deuxième expédition punitive pour anéantir Athènes. Ce sera la seconde guerre Médique.

Le congrès de Corinthe :
Les préparatifs des Perses sont très longs car Xerxès doit réprimer des révoltes, en Egypte notamment. De leur coté, les grecs sont retombés dans des querelles intestines. Voyant que l’effectif Perse atteint des chiffres énormes, plusieurs centaines de milliers de combattants, les Grecs finissent par s’entendre sur leur défense au congrès de Corinthe à l’automne 481. 31 cités s’engagèrent par serment dans une ligue défensive et préparèrent des contingents de soldats. Ils finissent par s’accorder sur un plan qui consiste à défendre le défilé des Thermopyles sur terre, tout en stationnant le gros des forces maritimes, sous la direction d’Eurybiade, au nord de l’Eubée. Les troupes terrestres sont confiées au Roi spartiate Léonidas 1er. Les Thermopyles (les « Portes Chaudes », à cause des sources thermales qui s’y trouvent) constituent un défilé dont certains passages n’excèdent pas 10 mètres de largeur, entre le golfe Maliaque et la montagne. Ce lieu stratégique est choisit car il permet le limiter la supériorité numérique des Perses. Léonidas dispose d’environ 8000 hommes.

La tempête de l'Artémision :
Au sortir de la Thessalie les troupes de Xerxès font mouvement vers le sud. La flotte perse s'élance une dizaine de jours après afin que l'arrivée des troupes terrestres et navales soit conjointe. Une violente tempête de trois jours va détruire environ 400 navires. Plusieurs milliers d'hommes sont noyés. La principale conséquence est que Xerxès, bien qu'il garde la supériorité numérique, n'est plus en mesure de diviser ses forces navales de manière à convoyer l'armée tout en livrant combat à la flotte grecque. Mais malgré la tempête, la supériorité numérique perse apparaît si imposante qu'Eurybiade et son adjoint, le corinthien Adimantos, font demi-tour. Sur terre les troupes Perses arrivent au défilé des Thermopyles qui protège la route d’Athènes.

La Bataille des Thermopyles :
Le roi des Perses sait que le couloir des Thermopyles est gardé. Un avant poste a été repéré. Xerxès ordonne une attaque de front, mais il se heurte à la vaillance grecque. Face aux troupes perses, y compris le corps d’élite des « Immortels », appelé ainsi parce que les troupes étaient toujours complétées au fur et à mesure des pertes, les soldats de Léonidas opposent une résistance solide, et infligent aux Perses des pertes énormes. Les courtes lances perses ne peuvent atteindre les Grecs armés de la longue lance dorienne. Le devin Mégistias révéla alors aux défenseurs des Thermopyles que la mort leur viendrait avec le jour : il l’avait vu dans les entrailles des victimes. 

Le cours de la bataille bascula. Léonidas est trahi par un certain Éphialtès, fils d’Eurydémos, un citoyen de Malia, qui informe les Perses sur le moyen de contourner l’armée grecque, par le sentier d’Anopée. Un fort détachement de soldats perses reçu l’ordre de suivre le traître et se mit en marche durant la nuit. Les Grecs qui gardaient le chemin furent réveillés par le bruit des feuilles foulées par des milliers de pieds et se hâtèrent de prendre les armes. 

Accablés par une nuée de flèches, ils gagnent les hauteurs pour se défendre. Les Perses, sans s’occuper d’eux, redescendirent le versant méridional de la montagne et arrivèrent en moins de seize heures dans le défilé. Informés de l’arrivée des Perses sur leurs arrières, Léonidas et ses officiers tiennent conseil et leurs avis différèrent, certains refusaient tout abandon de poste, d’autres étaient de l’avis opposé. Léonidas décide alors de se sacrifier avec les 300 hoplites Spartiates, ainsi que 700 soldats des cités de Thèbes et de Thespies, pour laisser aux Grecs le temps d'organiser leur défense et à l'armée de se retirer en bon ordre. Pris en étau, ils marchent jusqu’à l’endroit le plus large du défilé et l’affrontement eut lieu. Les Grecs résistent héroïquement autour du roi spartiate et sont tous massacrés sur ordre de Xerxès. À l'issue de la bataille, ce dernier ordonne qu'on décapite Léonidas et qu'on mette sa tête au bout d'un pieu, ce qui est étrange puisqu'en ce temps, les Perses accordaient de la valeur aux soldats héroïques qu'ils avaient combattus. Cette bataille devint l'emblème de la résistance grecque à l'envahisseur et de l'esprit de sacrifice des Spartiates.

Le Mausolée :
Plus tard, au sommet du Kolonós, les Grecs érigèrent un mausolée à l’emplacement où tant de soldats étaient tombés. Une inscription du poète Simonide de Céos (556, 467), rappelle à chacun le terme de cette lutte héroïque : « Etranger, va dire à Sparte qu’ici nous gisons dociles à ses ordres ».

Le sacrifice de Léonidas et de ses spartiates n’évita cependant pas la mise à sac d’Athènes, et la guerre médique continua. Cependant, le courage de ces hommes redonna hargne et courage aux Grecs qui en firent des symboles de la résistance grecque. Ils finiront par vaincre les Perses, et la fin des guerres médiques marquera le début de l’ère la plus glorieuse pour la Grèce et en particulier Athènes.

Proverbe Spartiate :
« Les Spartes ne demandent pas combien sont l’Ennemi mais où il se trouve. »

7 commentaires:

  1. j'aimerai bien savoir comment la bataille c'est déclanché et comment les perses ont gagné.
    merci de me répondre.

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  2. et bien disons les choses simplement : les perses ont lancé leurs troupes légères en premier, confiant qu'ils étaient dans la force du nombre ... Cependant, les thermopyles sont un lieu étroit où la cohésion et l'armure lourde des spartiates font merveilles ... Cependant, c'est aussi une bataille d'attrition donc là où les perses peuvent perdre 10 hommes, les spartiates ne peuvent pas se permettre d'en perdre ...

    Aussi, combiné au fait que les perses ont trouvé le moyen de contourner les forces spartiates, le poids du nombre a fait simplement que les perses ont gagné car ils ont fini par tuer l'ensemble des défenseurs.

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  3. je rajouterai qu'après les forces légères, les troupes moyennes puis les immortels furent engagés sans succés.... sauf qu'à force, la fatigue, les blessés et les morts s'accumulant, les spartiates ont cédé... avec les honneurs cependant.

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  4. Ton texte est très complet et m'aide clairement dans mes recherche pour mon livre de science-fiction

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  5. Rpz les cours d'histoie numérique à Tolbiac

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  6. Bonjour, très réussi. Bravo

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