Bonne lecture.
La bataille de La Forbie.
La bataille de La Forbie, également connue sous le nom de bataille de Harbiyah , s'est déroulée pendant les croisades, les 17 et 18 octobre 1244, près du village de La Forbie au nord-est de Gaza. D'un côté il y a les armées alliées venant du royaume de Jérusalem, des ordres de chevalerie croisés et de troupes venues du territoire de Homs et de la transjordanie tombés sous la domination des Ayyoubides dirigées par Gautier IV de Brienne.
Gauthier IV de Brienne
En face il y a l'armée égyptienne du sultan As-Salîh Ayyûb, renforcée par des mercenaires Khorezmiens dirigés par le Mamelouk Baybars.
Baybars
Prélude
La capture de Jérusalem par les Khorezmiens en août 1244 déclenche les hostilités entre les Chrétiens et les états Musulmans. Al-Mansur, l'émir de Homs et An-Nasir Dawud, régnants sur la Transjordanie, se sont alliés aux Templiers, aux Hospitaliers, aux chevaliers Teutoniques, et aux forces restantes du royaume de Jérusalem pour affronter le sultanat Ayyoubide d’Égypte.
Les deux armées se sont rencontrées près de La Forbie, un petit village au nord-est de Gaza. Du côté allié, Al-Mansur commandait une cavalerie d'environ 2 000 hommes et un détachement des troupes de Damas. En dépit de la présence de Philippe de Montfort, le commandement en chef des forces chrétiennes fut donné à Gautier IV de Brienne, comte de Jaffa et d’Ascalon : environ 1 000 cavaliers et 6 000 fantassins. Les forces alliées transjordaniennes étaient constituées d’environ 2 000 cavaliers bédouins sous les ordres de Sunqur az-Zahiri. L'armée égyptienne, en nombre légèrement inférieur, était commandée par le jeune émir Baybars futur sultan d'Egypte.
Les deux armées se sont rencontrées près de La Forbie, un petit village au nord-est de Gaza. Du côté allié, Al-Mansur commandait une cavalerie d'environ 2 000 hommes et un détachement des troupes de Damas. En dépit de la présence de Philippe de Montfort, le commandement en chef des forces chrétiennes fut donné à Gautier IV de Brienne, comte de Jaffa et d’Ascalon : environ 1 000 cavaliers et 6 000 fantassins. Les forces alliées transjordaniennes étaient constituées d’environ 2 000 cavaliers bédouins sous les ordres de Sunqur az-Zahiri. L'armée égyptienne, en nombre légèrement inférieur, était commandée par le jeune émir Baybars futur sultan d'Egypte.
Enluminure de la bataille
Al-Mansur conseilla à Gautier IV de renforcer le camp et de rester sur la défensive, en attendant que les Khorezmiens, indisciplinés, se dispersent et laissent les Egyptiens avec un handicap considérable. Cependant, Gautier IV était peu disposé à attendre les Egyptiens, surtout avec des forces supérieures. La disposition des forces alliées sur le champ de bataille était comme la suivante : Les Chrétiens sur le flanc droit, près de la côte, l'émir de Homs et les Damascènes au centre, les bédouins d’Al-Mansur sur le flanc gauche.
La bataille.
La bataille débuta le matin du 17 octobre, avec les chevaliers chrétiens chargeant à plusieurs reprises les Egyptiens. Malgré ces tentatives pour briser leurs rangs, les Egyptiens tinrent leur position. Au matin du 18 octobre, Baybars envoya ses Khorezmiens contre les Damascènes. Le centre des troupes alliées fut brisé et les Khorezmiens s'attaquèrent au flanc gauche, formé par les cavaliers bédouins. Seul 280 cavaliers et Al-Mansur survécurent au massacre.
Menacés par les Egyptiens au centre et par les Khorezmiens sur leur flanc, les chrétiens ont chargé en vain. Plus de 5 000 d'entre eux périrent, et 800 furent faits prisonniers, dont Gautier de Brienne, et Guillaume de Chateauneuf, grand-maître des Hospitaliers.
Des troupes de chevaliers des ordres, seulement 33 Templiers, 27 Hospitaliers, et 3 chevaliers Teutoniques survécurent. Philippe de Montfort et le patriarche de Jérusalem réussirent, quant à eux, à fuir à Ascalon, tandis qu’Armand de Périgord (Grand Maître de l’ordre du Temple), l'évêque de Lydda et Ramla, Jean et Guillaume les fils de Bohémond d'Antioche, étaient tués.
Le Temple, à lui seul, se vit amputer de trois cent douze chevaliers sur trois cent quarante-huit et de trois cent vingt-quatre turcopoles.
Conséquences.
Le royaume de Jérusalem a souffert des conséquences de la défaite de la bataille de La Forbie. Depuis la bataille de Hattin aucune armée aussi nombreuse n' avait été envoyé en guerre. Malgré cette victoire, le succès des Ayyoubides n' a pas duré. Les Khorezmiens ont été défaits aux alentours de Homs par Al-Mansur en 1246, et grâce au soulèvement des sultans Mamelouks, Baybars commença son règne sur l'Égypte en 1260 et transforma le royaume de Jérusalem affaiblit en une petite bande côtière. La bataille de La Forbie marque ainsi l’effondrement de la puissance Chrétienne au Proche-Orient.
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