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jeudi 17 septembre 2009

Les Turcopoles

Historine s'intéresse aujourd'hui aux Turcopoles... auxiliaires précieux des croisés et des ordres militaires au temps des croisade...

Bonne lecture.

Turcopole
Les turcopoles, ou turcoples, étaient des archers montant des chevaux arabes, équipés légèrement et habillés à la turque. En français, le mot apparaît au XIIe siècle.

L’étymologie semble indiquer qu’au départ ces troupes auxiliaires étaient constituées de combattants d’origine turque (polos = poulain, dans le sens d’enfant), des Seldjoukides christianisés. Mais ce corps reçut aussi des combattants d’ascendance mixte, de père croisé et de mère chrétienne d’Orient, arménienne, grecque ou syrienne, appelés « poulains », ou de père turc et de mère grecque. On pouvait y trouver, plus généralement encore, des combattants issus de la population chrétienne locale, de mœurs et de type orientaux donc, voire des musulmans christianisés (Syriens, Bédouins, etc., ou des soldats turcs capturés sur les champs de bataille préférant la conversion à la mort), ce pourquoi les Mamelouks les considéraient comme traîtres et renégats, ne montrant aucune pitié envers ceux qu’ils capturaient : après Hattin, en 1187, Saladin fit exécuter les turcoples prisonniers comme apostats.

Cavaliers légers, ils servaient à la fois d’éclaireurs, de tirailleurs et/ou d’archers. Equipés de chevaux plus légers et rapides, leur rôle était d’harceler les troupes ennemies plus rapides que les lourds chevaliers francs.

Ils étaient essentiellement au service des divers ordres militaires établis à Chypre, à Jérusalem, à Rhodes et autres lieux. Ils étaient commandés par un frère Sergent, appelé Turcoplier. Plus tard, l’Ordre teutonique appela sa propre cavalerie indigène Turkopolen. Ils avaient un statut cependant inférieur aux sergents d’armes et par exemple, ne mangeaient pas aux mêmes tables…
 

Les turcoples étaient des mercenaires que l’on pouvait louer le temps d’une campagne militaire. Plus typés que les combattants venant d’Occident, ils pouvaient facilement servir d’espions ou d’éclaireurs et infiltrer les terres ennemies. Outre les services qu’ils rendirent aux ordres religieux, ils furent aussi à la solde de Byzance qui, tout comme envers les Almogavres, ne leur montra pas toujours une grande reconnaissance. C’est pourquoi il leur arriva, au début du XIVe siècle, de s’allier à ces derniers lorsqu’ils se furent mortellement brouillés avec Andronic II Paléologue.

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