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mardi 23 février 2010

Les Mongols (1)

Historine s'intéresse aujourd'hui aux armées Mongoles (de Genghis Khan à Tamerlan). Ces peuples nomades ont dominé une grande partie de l'Asie et de l'Europe de l'Est pendant 3 siècles, laissant un souvenir parfois terrible dans l'imaginaire collectif (ils ont souvent régné par la terreur). Cependant, ils furent aussi de formidables guerriers, et ils eurent à leur tête des généraux parmi les plus remarquables de l'Histoire.

Bonne lecture.

L'armée Mongole :
Aux XIIIe et XIVe siècles, l’armée mongole de Gengis Khan et ses successeurs domine toutes ses rivales de très loin. Bien que Gengis Khan apporte quelques innovations dans la conduite de la guerre traditionnelle des Mongols, cette domination ne tient pas à des nouveautés, mais surtout à son organisation, à la planification rigoureuse de ses opérations, appliquée ensuite avec discipline, son imagination à la fois dans la tactique et l’opératique. Cette armée, qui n’existait pas en pratique avant qu’il ne domine les Mongols, est composée de guerriers nomades qui, avant le XIIIe siècle, combattaient essentiellement pour piller lors de razzias.
Caractéristiques principales
Il utilise d’abord l’excellence du guerrier mongol dans deux domaines : le tir à l’arc, enseigné très tôt aux enfants des deux sexes, et la cavalerie, les Mongols étant des cavaliers hors-pair. Cette cavalerie utilise le petit cheval mongol, rustique, sobre et endurant.
Tactique
L’armée mongole est presque entièrement (et au début, totalement) composée d’archers à cheval, armée d'arcs et d'épées. Tactique et stratégie lui sont imposées par le nombre et son armement : cavalerie légère, elle porte à son sommet la tactique consistant à harceler l’adversaire pour l’obliger à rompre sa formation ; peu nombreuse (en général les armées mongoles ont deux fois moins de troupes que leurs ennemis), elle doit économiser la vie de ses guerriers.
Mobile et nombreuse, la cavalerie mongole déclenche le combat où elle le souhaite, ou se replie facilement lorsque la cavalerie lourde ennemie se rapproche trop. Ainsi, lorsque la cavalerie mongole rencontre une cavalerie lourde, ses cavaliers légers, plus rapides, utilisant des arcs et organisés en unités articulées, harcèlent les formations de cavalerie lourdes, qui se ruent à la poursuite, sans réussir à engager le combat. Désemparées, ces unités perdent de leur compacité, et sont dispersées lorsque les Mongols entrent au contact.
Opératique
Les Mongols appliquent un concept opérationnel (connu sous le nom d’« art opératif » ou intermédiaire entre la tactique et la stratégie) particulièrement efficace. C’est à la fois une extension de la tactique traditionnelle de la cavalerie légère à un niveau opérationnel (la tactique de l’assaut faible suivi d’un simulacre de fuite pouvant durer des heures ou des jours), et l’utilisation de stratagèmes divers afin de dérouter leur adversaires. Ces stratagèmes sont essayés et répétés pendant la préparation de la campagne et l’instruction des gradés. Ce concept opérationnel leur assure une victoire rapide sur leurs ennemis.
Les déplacements de l’armée sont protégés très en avant : les éclaireurs renseignent sur la position de l’ennemi, sa force, telle ou telle calamité climatique qui rendra la traversée d’une région plus hasardeuse. De plus, de fortes avant-gardes, capable d’affronter des forces importantes, précèdent l’armée, lui donnant le temps d’intervenir. Des flanc-gardes et des arrière-gardes complètent le système. Ces forces secondaires sont aussi capables d’éliminer des oppositions réduites (alliés de l’ennemi le rejoignant).

Terreur

Ils se servent de la terreur comme arme, de deux façons. Les Mongols offrent aux villes une opportunité de se rendre en des termes favorables. C'est le plus souvent au premier grand centre de peuplement de la région attaqués que ces termes sont offerts, bien qu'il y ait quelques exceptions ; en cas de refus, ils pillent la ville en exécutant la population entière (épargnant les ouvriers qualifiés), puis la brûlent et la rasent, au point que certaines villes prospères du Kashrem n’ont pas encore été retrouvées. De plus, ils construisent souvent un édifice de crânes à l'extérieur des murs de l'ancienne ville comme souvenir de leur passage. Ils permettent alors à quelques survivants de s'enfuir pour répandre la terreur dans la région. 
 
Ils préviennent ainsi une grande partie des combats avec les peuples envahis. Les Mongols acquièrent rapidement une réputation d'envahisseurs invincibles et cruels. Après les victoires initiales et la preuve des bonnes intentions des Mongols, il devient plus difficile pour les dirigeants de convaincre leur peuple de résister à l'invasion.

Stratégie
La stratégie est décidée au sein de la kouriltaï (assemblée du peuple). Les campagnes futures et la façon dont elles seront conduites y sont décidées.

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